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INFANTILE, adj.
A. − Relatif aux enfants en bas âge. Geste, stade infantile; fixation, inhibition, maladie, médecine, psychose, sexualité, tuberculose infantile. Collaboration avec la famille encore (...) pour les consultations de psychiâtrie [sic] infantile (Biot, Princ. et techn. pol. santé,1933, p. 53).Les statistiques montrent que la mortalité générale est surtout due à la très grande fréquence de la mortalité infantile (Ce que la Fr. a apporté à la méd.,1946, p. 118):
Nous avons pu examiner sur l'enfant même, dans son état actuel, quelques exemples de névrose infantile; mais le plus souvent il nous a fallu nous contenter de conclure à l'existence d'une névrose infantile d'après une névrose de l'âge mûr... Freud, Introd. psychanal., trad. par S. Jankélévitch, 1923, p. 391.
Emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre. Ce qui constitue le domaine de l'enfance. Il faut qu'il grandisse [l'homme], qu'il accepte aussi les responsabilités de l'adulte, qu'il quitte l'infantile pour devenir à son tour père (Choisy, Psychanal.,1950, p. 14).
B. − Souvent péj. [En parlant d'un adulte] Digne d'un enfant, dont les caractéristiques physiques ou intellectuelles sont comparables à celles d'un enfant. Comportement, soumission infantile. C'était un bandit salace et ivrogne, un tyran sanguinaire et jovial; mais il était de cervelle infantile et d'esprit faible (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 187).
Emploi subst., PSYCH. Adulte resté enfant, débile. Il subit un arrêt de développement physique et intellectuel, de sorte qu'à 16 ans l'aspect était celui d'un infantile, très anémique (Baudoin, Claudeds Nouv. Traité Méd., fasc. 8, 1925, p. 436).
REM. 1.
Infantilement, adv.D'une manière infantile. Agir, se conduire infantilement. Sans doute n'y a-t-il pas de l'enfant (...) chez tous les grands poètes; mais quiconque a rencontré plusieurs d'entre eux connaît le type infantilement puissant (...) à quoi ils appartiennent souvent (Malraux, Voix sil.,1951, p. 506).
2.
Infantilité, subst. fém.Caractère distinctif de l'enfant. Auguste Comte réclame aussi la hiérarchie des sexes (...). La féminité est une sorte « d'enfance continue » (...). Cette infantilité biologique se traduit par une faiblesse intellectuelle (Beauvoir, Deux. sexe, t. 1, 1949, p. 186).
Prononc. et Orth. : [ε ̃fɑ ̃til]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 enfantil « enfantin » (Dialogue Grégoire, éd. W. Foerster, p. 8, 10-11) − 1611, Cotgr.; 2. 1560 infantile péj. « puéril » (Calvin, Institution de la religion chrestienne, éd. J.-D. Benoit, L. IV, chap. 13, 7, p. 272); av. 1570 « enfantin » (Bonivard, Advis et devis des lengues, p. 40 ds Gdf. Compl.); 1869 pathol. paralysie infantile (Joffroy et Parrot, Un cas de paralysie infantile in Arch. de physiol. normale et pathologique, p. 310 ds Quem. DDL t. 8, s.v. paralysie). Empr. au lat.infantilis « enfantin », dér. de infans, -antis (enfant*). Fréq. abs. littér. : 102. Bbg. Quem. DDL. t. 8 (s.v. paralysie).