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INDIFFÉRER, verbe trans. indir.
Fam. [Le suj. est une chose, le compl. un pron. pers.] Être indifférent (à quelqu'un). Quand je vous ai connu, je n'aimais pas l'amour, je n'en avais pas besoin, je me suffisais, mon corps m'indifférait (Montherl., J. filles,1936, p. 1000):
Je roule dans les émotions puissantes, mais je ne parviens pas à reconnaître si elles sont douces ou amères, tant peu à peu la quantité de bonheur humain qu'elles tiennent en arrive à m'indifférer. Gide, Corresp. [avec Valéry], 1891, p. 130.
Emploi impers. Cela indiffère (à qqn); il indiffère (à qqn) que + subj.On jongle avec quelque chose : il vous indiffère totalement que ça tombe par terre (Alain-Fournier, Corresp. [avec Rivière], 1905, p. 210).Le seul résultat ennuyeux c'est que l'erreur commise à votre sujet − dont je ne puis dire à quel point cela m'indiffère − semble rejaillir et de façon cette fois fort déplaisante (Du Bos, Journal,1923, p. 249).
Rem. ,,Ce verbe est entré dans la langue parlée; il a déjà franchi le seuil de la langue écrite puisque Montherlant l'emploie. Mais il est encore senti comme assez vulgaire. Dans un communiqué publié le 20 mai 1965 l'Académie précise : on doit dire cela m'est indifférent et non cela m'indiffère`` (Dupré 1972).
Prononc. : [ε ̃difeʀe]. Étymol. et Hist. 1891 supra ex. Dér. du rad. de indifférent* interprété comme un part. prés.; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 12.