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INCIVILITÉ, subst. fém.
A. − Au sing. Manque de civilité, oubli des convenances, du savoir-vivre. Synon. impolitesse.L'envie, l'amour-propre, l'incivilité prennent toujours l'avance pour attribuer au prochain le tort qu'ils lui font (Amiel, Journal,1866, p. 520).Les autres peuples, lut-il, accusent les Anglais d'incivilité parce qu'ils s'abordent et se quittent sans porter la main à leur chapeau (Maurois, Silences Bramble,1918, p. 58):
... en ce moment j'ai la tête tournée par un étrange petit bonhomme, un intelligent petit bourgeois, qui montre à mon égard une incivilité prodigieuse. Il n'a aucunement la notion du prodigieux personnage que je suis et du microscopique vibrion qu'il figure. Proust, Sodome,1922, p. 612.
B. − P. méton., au plur. Paroles, actions dénotant une absence de courtoisie, de politesse. L'insupportable professeur parla longtemps encore, ajoutant les inconvenances aux maladresses, les impertinences aux incivilités, accumulant les incongruités (France, Île ping.,1908, p. 331).Pardon, M. Damase, il faut se défendre des incivilités. La bonne éducation se meurt (Arnoux, Algorithme,1948, p. 166).
Prononc. et Orth. : [ε ̃sivilite]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1408 « caractère de ce qui est contraire aux lois civiles » (Juvenal des Ursins, Hist. de Ch. VI ds Gdf. Compl.); 1566 « manque de civilité » (H. Estienne, Apol. pour Herod., p. 17 ds Gdf. Compl.). Dér. de incivil*; suff. -(i)té* d'apr. civilité*; cf. b. lat. incivilitas « violence, brutalité ». Fréq. abs. littér. : 10. Bbg. Delb. Matér. 1880, p. 174.