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INAUDIBLE, adj.
A. − Imperceptible à l'oreille. Anton. audible :
Elles [les chauves-souris] peuvent émettre de petits cris audibles, que connaissent bien les spéléologues, mais aussi des cris inaudibles pour nous, par ultra-sons dont la fréquence est comprise entre 30 000 et 70 000 par seconde. Gèze, Spéléol. sc.,1965, p. 164.
Emploi subst. masc. à valeur de neutre, rare et littér. Ce court dialogue entre Violaine et Mara dans L'annonce faite à Marie. Il noue en quelques mots l'ontologie de l'invisible et de l'inaudible (Bachelard, Poét. espace,1957, p. 166).
B. − P. ext.
1. Difficile à entendre en raison de la faiblesse ou de la mauvaise qualité du son. Le scandale du cinématographe français en Égypte. Les films sont inaudibles et le public s'en désintéresse et refuse de s'y rendre (Cocteau, Maalesh,1949, p. 37).
2. Difficile à entendre en raison de son caractère désagréable, insupportable. Synon. inécoutable.La musique dodécaphonique sembla d'abord inaudible aux mélomanes (Logos).
Prononc. : [inodibl̥]. Étymol. et Hist. 1. 1840 « que l'on ne peut entendre » (Ac. Compl. 1842); 2. 1957 « insupportable, désagréable à entendre » (Rob.). Empr. au b. lat.inaudibilis « que l'on ne peut entendre » (préf. in-1*; audible*). Bbg. Jourjon (A.). Rem. lexicogr. R. Philol. fr. 1917-18, t. 30, p. 74.