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IMPROBABILITÉ, subst. fém.
Caractère de ce qui est improbable, de ce qui a peu de chance de se produire. Anton. probabilité.Improbabilité d'un événement, d'un résultat. À mesure que les heures passaient, l'improbabilité de sa réussite augmentait, éclatait pour elle (Louÿs, Aphrodite,1896, p. 146).Si j'envisage ma venue au monde (...) une chance unique décida de la possibilité de ce moi que je suis : en dernier lieu ressort l'improbabilité folle du seul être sans lequel, pour moi, rien ne serait (G. Bataille, Exp. int.,1943, p. 109) :
Cette hypothèse est théoriquement concevable, comme on l'a montré avec précision dans ces derniers temps; mais, d'après les calculs de Boltzmann, elle est d'une improbabilité mathématique qui passe toute imagination et qui équivaut, pratiquement, à l'impossibilité absolue. Bergson, Évol. créatr.,1907, p. 245.
P. méton. Chose, événement improbable. L'action la plus modeste assume des risques, et la nature psychologique du risque, c'est d'être une improbabilité beaucoup plus qu'une probabilité (Mounier, Traité caract.,1946, p. 426).
Vieilli. Invraisemblance. Toutefois l'improbabilité de sa version sautait aux yeux (Mérimée, Hist. règne Pierre le Gd,1864-68, p. 758).P. méton. Chose, événement invraisemblable. Il m'est revenu tant de bêtises et d'improbabilités sur le compte de ta maladie que je serais bien aise, pour moi, pour ma seule satisfaction, de te faire examiner par mon médecin (Flaub., Corresp.,1880, p. 14).
Prononc. et Orth. : [ε ̃pʀ ɔbabilite]. Att. ds Ac. 1878 et 1935. Étymol. et Hist. 1. 1610 « qualité de ce qui ne peut pas être prouvé » (P. Coton, Institution catholique, t. 1, p. 56 ds R. Philol. fr. t. 43, p. 128 : Il n'y a donc point d'absurdité, ny d'improbabilité); 2. 1772 « chose improbable » (Voltaire, Lettres inédites à son imprimeur G. Cramer, p. 260 : Renvoyez-moi [...] mon Essai sur les probabilités, ou improbabilités [cf. Brunot t. 6, p. 462]). Dér. sav. de improbable* (étymol. II); suff. -(i)té*. Cf. lat. médiév. improbabilitas « qualité de ce qu'on ne peut approuver, prouver » (xiiies., Thomas d'Aquin ds Blaise Latin. Med. Aev. et Thomas-Lexikon). Fréq. abs. littér. : 19. Bbg. Gohin 1903, p. 282. - Ritter (E.). Les Quatre dict. fr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 441.