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ILLUMINISME, subst. masc.
A. − HIST. Doctrine mystique de ceux qui croient et recherchent l'illumination intérieure (par Dieu). L'illuminisme de Swedenborg, de Saint-Martin; l'illuminisme allemand. L'illuminisme a fait beaucoup de progrès dans ce pays (Ac. 1835-1935). Elle trouve la force surnaturelle de son âme (...) dans des idées religieuses exaltées, où l'illuminisme d'Europe se trouve confondu avec quelques croyances orientales (Lamart., Voy. Orient, t. 1, 1835, p. 217).La littérature poétique est envahie aujourd'hui par un esprit de mysticisme et même d'illuminisme (Valéry, Lettres à qq.-uns,1945, p. 240) :
... son imagination était exaltée dans les choses pures, il dériva vers l'illuminisme des sectes allemandes : Mmede Krüdner exerça pendant quelque temps un véritable ascendant sur lui. Chateaubr., Mém., t. 3, 1848, p. 153.
B. − MÉD., PSYCH. État d'excitation cérébrale accompagné d'extase et d'hallucinations (d'apr. Méd. Biol. t. 2 1971 et Garnier-Del. 1972).
REM.
Illuministe, adj. et subst.a) Adj. Propre à l'illuminisme. Elle passait pour protéger son clergé, où les tendances illuministes avaient repris racine comme par enchantement (Gracq, Syrtes,1951, p. 189).b) Subst., hist. Sectateur de l'illuminisme. Au xviiiesiècle, parmi les zélateurs du Dieu de la Bible, nous pensons devoir compter l'illuministe (G. Gayot, M. Pêcheux, Recherches sur le discours illuministe au xviiiesiècle ds Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, t. 26, 1971, p. 682).
Prononc. et Orth. : [il(l)yminism̥]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1798 (Laffon-Ladebat, J. de ma déportation à la Guyane fr., p. 276 ds Quem. DDL t. 15). Dér. de illuminé (illuminer*); suff. -isme*. Fréq. abs. littér. : 40.