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HOURDIS1, subst. masc.
A. − Corps de remplissage léger garnissant les intervalles d'un pan ou d'une armature de bois, de fer, de ciment. Hourdis de terre cuite. Le chevronnage est un poids mort qui ne contribue en rien à la solidité de l'œuvre et qui n'est posé que pour porter la couverture de métal, d'ardoises ou de tuiles, et le hourdis des entrevoux destinés à clore les parois des étages sous comble (Viollet-Le-Duc, Archit.,1872, p. 342).
Rem. ,,Dalles de béton armé portées par les solives d'un plancher`` (Forest. Métall. 1977).
B. − Première couche de gros plâtre appliquée sur un lattis pour soutenir le hourdis (au sens A) et former l'aire d'un plancher, d'une cloison. Les plâtres employés pour le hourdis des cloisons et pans de bois jusqu'à 0,20 d'épaisseur (...) sont comptés au mètre superficiel comme légers ouvrages en plâtre (Robinot, Vérif., métré et prat. trav. bât.,1928, p. 65).
REM.
Hourdage, subst. masc.,synon. de hourdis.Mais les quatre dernières travées, garnies d'un grossier hourdage, formaient resserre close (La Varende, Heur. humbles, Pèlerins d'Argentan, 1942, p. 16).
Prononc. et Orth. : [uʀda:ʒ] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1762. [uʀdi] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1762; ds Ac. 1762 s.v. hourdi. Étymol. et Hist. I. Hourdis 1. 1180-1205 hordeiz « charpente en encorbellement au sommet d'une tour, d'une muraille » (Renart, éd. M. Roques, XIX, 17601); 2. 1553 « maçonnage grossier » (J. Martin, trad. de J.-B. Alberti, De re aedificatoria, p. 48 ds IGLF); 3. 1643 mar. lisse de hourdy (Fournier, Hydrographie, p. 9). II. Hourdage 1. Fin du xves. « échafaudage » (J. Molinet, Chroniques, éd. G. Doutrepont et O. Jodogne, t. 1, p. 274); 2. 1553 « maçonnage grossier » (J. Martin, op. cit., p. 35). Dér. de hourder*. I suff. -is*; II suff. -age*.