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HORRIPILER, verbe trans.
Provoquer le hérissement des poils qui couvrent le corps. Ils m'avaient promis l'épaulette; mais nommer officier le fils d'un tisserand, c'eût été un scandale à faire horripiler toutes les ailes de pigeon du royaume de France et de Navarre (C. Tillier, Mon oncle Benjamin,1843, p. 37).Une fièvre continue dévorait ses entrailles (...) il en sentait le tremblement secret, des ondes qui (...) gagnaient sa peau et l'horripilaient de frissons (Genevoix, Rroû,1931, p. 192).
Au fig., fam. Provoquer l'énervement, l'irritation extrême de quelqu'un. La perspective d'être aperçu, à genoux, dans une église, l'horripilait (Huysmans, En route, t. 1, 1895, p. 66).Comme beaucoup de personnes nerveuses, la nervosité des autres, trop semblable sans doute à la sienne, l'horripilait (Proust, Temps retr.,1922, p. 849).V. agacer ex. 20 :
Il arrive une époque où la banalité vous horripile, et où la bêtise vous exaspère. C'est alors qu'on se rejette, avec égoïsme, sur les rares personnes qui en sont exemptes. Flaub., Corresp.,1867, p. 330.
REM.
Horripilateur, adj.,anat. Muscle horripilateur. Muscle dont la contraction entraîne l'horripilation. (Dict. xxes.).
Prononc. et Orth. : [ɔ ʀipile], (il) horripile [ɔ ʀipil]; affectif [ɔ ʀ ʀi-]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. Av. 1806 d'une manière horripilante (Restif de La Bretonne, d'apr. J. Marouzeau, Précis de stylistique, p. 105 ds Quem. DDL t. 12); 2. 1843 (C. Tillier, loc. cit.). Empr. au lat.horripilare, proprement « avoir le poil hérissé ». Fréq. abs. littér. : 47. Bbg. Darm. 1877, p. 181. - Quem. DDL t. 5.