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HOMOPHONIE, subst. fém.
A. − LING. Relation d'identité phonique entre plusieurs formes linguistiques. L'homophonie des syllabes finales. À défaut de catastrophe, voici une médication qui saisirait le malentendu au niveau du logos où il prend naissance, dans les collisions, interférences, papillottements que l'homonymie et l'homophonie produisent entre les mots (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 183).
B. − MUS. Système musical qui emploie plusieurs voix ou plusieurs instruments chantant ou jouant à l'unisson. [Les Grecs] nommaient Homophonie la musique exécutée ou chantée à l'unisson; celle qui se réalisait en chœur à l'octave ou à la double octave s'appelait Antiphonie (Jumilhac, Sc. et prat. plain chant,1847, p. 17).L'homophonie diatonique sur laquelle les contrepointistes du Moyen Âge ont laborieusement édifié notre art polyphone, possédait une grande variété de types mélodiques, de modes, différenciés par leurs cadences finales, par leurs accents spéciaux (Gevaert, Harm.,1885, p. 9) :
Ici au moins, à la Trappe, il [le plain-chant] vivait, s'épanouissait, en toute sécurité, sans traîtrises de la part de ces moines. Il y avait toujours homophonie, toujours on le chantait, sans accompagnement, à l'unisson. Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 233.
Prononc. et Orth. : [ɔmɔfɔni]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1752 mus. (Trév.); 2. 1822 ling. (Champollion, Mém. sur les hiéroglyphes phonétiques, p. 12-13 ds Arch. St. n. Spr. t. 205, p. 365). Empr. au gr. ο ̔ μ ο φ ω ν ι ́ α « communauté ou identité de langage; ressemblance de sons ».