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HAVANE, subst. masc. et adj.
I. − Subst. masc. Tabac provenant de la partie ouest de l'île de Cuba, au sud de La Havane; p. méton. cigare fabriqué à partir de ce tabac. Le havane lui est désagréable, parce qu'elle n'aime pas les mauvaises odeurs; mais le tabac d'Orient est un parfum, vous le savez (Dumas père, Monte-Cristo, t. 2, 1846, p. 255).− Eh bien, mon ami, fumez cet excellent cigare... et il me passa un havane de premier choix (G. Leroux, Myst. ch. jaune,1907, p. 110).
II. − Adj. Qui a la couleur marron clair de ce tabac. Couleur havane. Il avait des bottes crevées, des gants havane clair (Zola, E. Rougon,1876, p. 87).Il promenait sur le tapis havane (...) un regard absent et inquiet (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 126).
Emploi subst. Les accords de noirs, de blancs teintés, de havanes, de gris (Arts et litt.,1936, p. 18-10).
Prononc. : [avan] init. aspirée. Étymol. et Hist. 1. 1838 subst. masc. « tabac, cigare » (Le pur havane, Légende d'un « croquis d'expression », in Charivari du 7 nov.); 2. 1865 adj. « couleur marron clair » (Goncourt, Journal, p. 727). Du nom de la capitale de Cuba : La Havane, esp. Habana, célèbre pour ses cigares. Fréq. abs. littér. : 44. Bbg. Dauzat Ling fr. 1946, p. 45. - Quem. DDL t. 4, 16.