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HAMAC, subst. masc.
Rectangle de toile ou filet suspendu horizontalement par ses extrémités et qui sert de lit notamment dans les régions tropicales et à bord de certains navires. Se balancer dans un hamac. Le matelot, après avoir fait son quart de nuit, s'empresse de regagner son hamac (Lautréam., Chants Maldoror,1869, p. 251).Meubles en rotin, parasols rayés rouge, hamacs pendus aux arbres, dimanche d'une bourgeoisie aisée, avec ses plates-bandes, ses massifs de géraniums, ses rhododendrons, ses rosiers (Aragon, Beaux quart.,1936, p. 328) :
... les brunes jamaïquaises (...) couchées dans des hamacs de mille couleurs, se laissaient mollement balancer, et, rapides, effleurant le sol de leurs jolis pieds, agitaient en riant les plumes bigarrées de leurs éventails. Sue, Atar Gull,1831, p. 26.
Prononc. et Orth. : [amak] init. asp. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. Ca 1525 Amache, cité comme mot indigène (A. Pigafetta, Rel. du Prem. Voy. autour du Monde par Magellan [trad. du lat. d'un aut. ital.], éd. J. Denucé ds Rec. de Voy. et de Doc., t. 24, p. 44 ds König, p. 105); 1533 amacca id. (A. Fabre, Extraict ou Recueil des Isles nouvellement trouvées en la grand mer oceane [trad. du lat. de P. Martyr d'Anghiera, aut. ital.], fo142 vods Arv., p. 259); 2. 1545 Hamaca (J. Gohory, L'hist. de la Terre Neuve du Perù en l'Inde Occidentale [trad. de l'ital., résumé d'un texte esp.], cahier Hiij, fo3 vo, ibid., p. 260); 1568 Hamacque (M. Fumée, Hist. generalle des Indes occidentales [trad. de l'esp.], fo104 ro, ibid.); 1640 hamat (P. J. Bouton, Relation de l'establissement des François dep. l'an 1635 en l'isle de la Martinique, p. 42, ibid.); 1659 hamac (A. Chevillard, Les Desseins de son éminence De Richelieu pour l'Amérique, p. 174, ibid., p. 261). Empr., d'abord par l'intermédiaire de récits de voyage ital. (les graphiessupra 1 sont italianisantes), au baragouin des petites Antilles, lui-même empr., par l'intermédiaire de l'esp. hamaca (dep. 1519, Enciso ds Fried.) au taino de Haïti (v. Arv., pp. 259-264; Cor., Fried.; FEW t. 20, p. 67b). Le h aspiré aurait été introduit pour éviter l'homophonie avec l'amas, v. Fouché t. 3, p. 585. Fréq. abs. littér. : 178.