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GUEULEMENT, subst. masc.
Fait de gueuler; cri, hurlement. Pinégal se soulève à moitié sur son séant. J'entends sa voix éraillée : − Ben quoi, c'est la pleine nuit, et v'là un coq qui pousse son gueulement. Il est mûr, c'coq (Barbusse, Feu,1916, p. 204).Ce gémissement-là, grand-père, je le connais. C'est le gueulement de l'espérance (Giono, Gd troupeau,1931, p. 263).
REM. 1.
Gueulade, subst. fém.,synon. de gueulement.Mais je me livre dans le silence du cabinet à de si fortes gueulades et à une telle pantomime, que j'en arriverai à ressembler à Dubartas, qui, pour faire la description d'un cheval, se mettait à quatre pattes, galopait, hennissait et ruait (Flaub., Corresp.,1860, p. 402).
2.
Gueulerie, subst. fém.,synon. de gueulement.Je m'étais déjà remis à travailler, passant une après-midi à épancher mon malheur dans de petits poèmes (...) que j'écrivais comme je pouvais (...) au milieu des gueuleries de la salle (Léautaud, Amours,1906, p. 270).
Prononc. : [gœlmɑ ̃]. Étymol. et Hist. Av. 1870 (Mérimée, Lettres Panizzi, p. 361). Dér. de gueuler*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 14.