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GUEULE-DE-LOUP, subst. fém.
A. − BOT. Muflier. Synon. gueule de lion* :
La botanique y avait jeté [sur la terrasse du presbytère] la plus élégante tapisserie de fougères découpées, de gueules-de-loup violacées à pistils d'or, de vipérines bleues, de cryptogames bruns, si bien que la pierre semblait être un accessoire, et trouait cette fraîche tapisserie à de rares intervalles. Balzac, Curé vill.,1839, p. 89.
B. − MAR. Nœud. On utilise (...) le nœud de gueule de raie, très solide car il tient par frottement et le nœud dit de gueule de loup (Galopin, Lang. mar.,1925, p. 33).
C. − PATHOL. ,,Malformation caractérisée par un bec-de-lièvre complexe avec séparation des maxillaires supérieurs et fissure de la voûte palatine : elle est aussi appelée bec-de-lièvre bilatéral total`` (Man.-Man. Méd. 1977).
D. − TECHNOLOGIE
1. FUMISTERIE. Tuyau coudé monté sur pivot au sommet d'une cheminée permettant l'évacuation des fumées suivant la direction du vent. Nous n'avions devant nos lits qu'un maigre tapis en lisière. La cheminée (...) fumait tant que nous fûmes forcés de faire mettre une gueule de loup à nos frais (Balzac, Z. Marcas,1840, p. 405).
2. MENUIS. ,,Assemblage pour croisée à deux vantaux ayant la forme d'une rainure demi-circulaire`` (Poignon 1967). L'assemblage du chapeau [d'un cadre de mine] aux montants se fait en gueule de loup (...) ou par entaille à mi-bois (Bresson, Manuel prospect.,1923, p. 301).
Prononc. et Orth. : [gœldəlu]. Att. ds Ac. 1878 et 1932 avec trait d'union. De même ds Rob. et Lar. Lang. fr. Sans trait d'union ds Littré et dans la plupart des ex. cités. Au plur. des gueules-de-loup. Étymol. et Hist. 1. 1809 bot. (Bastien, La flore jardinière ds Roll. Flore t. 8, p. 130); 2. sens techn. a) 2emoitié xviiies. « tuyau qui surmonte une cheminée » (Buffon, Hist. nat., éd. Lanessan, t. 5, p. 11, note); b) 1832 « ouverture du milieu d'une croisée » (Raymond); c) 1837 « bec de lièvre » (C.M. Billard, Traité des maladies des enfants ds Quem. DDL t. 8). Composé de gueule*, de la prép. de* et de loup* en raison d'une certaine analogie de forme.