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GROGNEMENT, subst. masc.
Action de grogner; résultat de cette action.
A. − [Correspond à grogner A 1] Synon. de grommellement.Les grognements rauques d'un sanglier (Hugo, Légende, t. 1, 1859, p. 289).Un grognement d'ours menacé (Peyré, Matterhorn,1939, p. 21).
P. ext. Le chien (...) fit entendre un grognement sourd (Mérimée, Colomba,1840, p. 137).
P. anal.
[Le suj. désigne une pers.] Synon. bourdonnement, ronflement.Le grognement d'un dormeur inconscient (Colette, Chéri,1920, p. 114).
[Le suj. désigne une chose] Le grognement des pas de cette foule (Larbaud, Barnabooth,1913, p. 194).Une gerbe d'étincelles sous les balais, un grognement sourd, et le moteur s'arrêtera (Soulier, Gdes applic. électr.,1916, p. 74).
B. − P. ext., fam. [Correspond à grogner A 2] Synon. de bougonnement, grommellement, grondement, ronchonnement.Des grognements de colère, de protestation. Le berger qui patientait, stoïque, sans une plainte, eut enfin un grognement de satisfaction. − Nom de Dieu! Ce n'est pas trop tôt! (Zola, Terre,1887, p. 291).− Monsieur Gide? Je réponds par un grognement. L'autre insiste : − Vous êtes bien Monsieur André Gide? (Gide, Journal,1934, p. 1205).
Prononc. et Orth. : [gʀ ɔ ɳ əmɑ ̃]. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. xves. les grongnemens des porcs (Act. des apost., vol. II, fo80c ds Gdf. Compl.); 1530 « mumure de mécontentement » (Contredictz de Songecreux, fo57 ro, ibid.). Dér. de grogner*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 301. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 114, b) 500; xxes. : a) 777, b) 446. Bbg. Delb. Matér. 1880, p. 159.