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GONORRHÉE, subst. fém.
PATHOL. Infection muco-purulente des organes génitaux due au gonocoque. Synon. blennorrhée (vx), blennorragie (mod.), chaude-lance (pop.), chaude-pisse (pop.).Si on a des millions ramassés dans le purin de Louis XVIII ou l'incestueuse gonorrhée du duc Decazes et qu'on ait été foiré, comme le prétendu comte Robert de Montesquiou, (...) on peut encore (...) éblouir assez une multitude préalablement régalée (Bloy, Journal,1903, p. 163) :
On distingue cet écoulement de la gonorrhée virulente, en ce que dans cette dernière l'humeur est jaune ou verdâtre et d'une mauvaise odeur, avec chaleur dans la partie, douleur en urinant et sur-tout dans l'érection, symptomes qui ne se font pas ressentir dans la gonorrhée simple. Geoffroy, Méd. prat.,1800, p. 383.
Rem. La plupart des dict. gén. attestent le sens anc. de ce terme « écoulement séminal, spermatorrhée ».
REM.
Gonorrhoïque, adj.,pathol. Relatif à la gonorrhée. Synon. blennorragique.Quelquefois, à la vérité, des fleurs-blanches, âcres et de mauvaise qualité, sont verdâtres, et ressemblent beaucoup à un écoulement gonorrhoïque (Geoffroy, Méd. prat.,1800, p. 528).Littré et la plupart des dict. postérieurs n'enregistrent que la forme gonorrhéique.
Prononc. et Orth. : [gɔnɔ ʀe]. Ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. [1495 gomorree (Prat. de Bern. de Gordon, sign. BB VIa ds Gdf. Compl.)]; 1550 (Guéroult, L'histoire des Plantes, 286a, 4 cité par R. Arveiller ds R. Ling. rom. t. 40, p. 236). Empr. au lat. méd.gonorrhoea, lui-même empr. au gr. γ ο ν ο ́ ρ ρ ο ι α (composé de γ ο ́ ν ο ς « semence génitale » et ρ ̔ ε ́ ω « couler »).