Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
GODAILLE, subst. fém.
Pop. Débauche de table et de boisson. Ne craignez-vous pas qu'elle [la fête] dégénère, comme les autres, en réjouissances publiques, en godailles et en truandailles? (Barrès, Cahiers, t. 12, 1919, p. 164).
REM.
Godaillerie, subst. fém.,synon. de godaille.Il [Brillat-Savarin] ne parlait que de godailleries et moi je parle de ce qu'il y a de plus sérieux en France (Balzac, Corresp.,1829, p. 417).
Prononc. : [gɔdɑ:j]. Durée demi-longue ds Passy 1914, longue ds Barbeau-Rodhe 1930. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1223 goudale « sorte de bière » (G. de Coinci, Miracles de la Vierge, éd. V. F. Kœnig, II Dout. 34, 2097); b) 1568 goudaille « id. » (Ord. sur la franche foire de Audruick ds Gdf.); 2. a) 1650 faire godaille « se livrer à une débauche de table et de boisson » (Mazarinades II, p. 158 ds F. Bar, Le Genre burlesque en France au xviies., Paris, éd. d'Artrey, 1960, p. 30); b) 1808 « débauche de table » (Hautel). 1 est empr. du m. néerl. goed ale, goedale proprement « bonne bière » avec substitution du suff. péj. -aille* à la finale -ale (supra 1 b) qui est encore vivante dans les parlers région. (cf. St Pol gŏdāl, Metz godâle ds FEW t. 15, 1, p. 12b); 2 peut-être dér. régressif de godailler* au sens élargi de « riboter, boire et manger avec excès » ou continuation de 1 avec contamination sém. de gogaille*. Bbg. Dauzat Ling. fr. 1946, p. 159. - Migl. 1968 [1927], p. 194.