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* Dans l'article "GINGUET, -ETTE,, adj."
GINGUET, -ETTE, adj.
Vieilli, fam.
A. − [En parlant d'un vin] Suret, un peu aigre. Du vin ginguet (Ac. 1798-1878). Du vin vert, du petit vin. Cela est Ginguet; c'est-à-dire, cela n'est pas encore ni formé ni fait, ou sans aucune espèce de grandeur ni de force (S. Mercier, Néol., t. 1, 1801, p. 301).
Emploi subst. masc. Vin suret, un peu aigre. Que pictes-tu? − Un ginguet et tézigue (Nouguier, Notes manuscr. Dict. Delesalle,1900, p. 137).
B. − P. ext. Court, étriqué. Un habit ginguet (Ac. 1798-1878). Ses petits bonnets ginguets (Balzac, Cous. Bette,1846, p. 297).
Au fig., vx. Esprit ginguet. ,,Esprit médiocre, frivole, qui a peu de fond`` (Ac. 1798-1878).
REM. Autres formes fam. et pop. du subst. masc. (supra A). 1.
Ginglet, subst. masc.Des soifs qui vous font trouver aimable le ginglet de l'endroit (Fuchs, Lex. Journal Goncourt,1912).
2.
Ginglard, subst. masc.Non, voyez-vous, quand on s'est fourré une platée de choux et de saucisses (...) quand on a versé là-dessus un litre de ginglard qui n'a pas passé par Bercy, libre de baptême et d'entrée, ce que c'est bon de tirer son fauteuil au coin du feu (A. Daudet, Sapho,1884, p. 188).Tu dois avoir beaucoup soif!... Non?... Tu veux pas un coup de ginglard? (Céline, Mort à crédit,1936, p. 695).
3.
Guinguet, adj. et subst. masc.Tonneaux pleins de vin commun, du vin guinguet pour les tavernes (E. Pérochon, Milon, Paris, Plon, 1936, p. 100).L'ouvrier s'en va dans les faubourgs, à la guinguette, boire le guinguet, ou vinaigre, qu'on y débite à un prix moindre qu'en ville parce qu'il est affranchi des droits d'octroi (Babeau, Artis. et domest.,1886, p. 34).
Prononc. et Orth. : [ʒ ε ̃gε], fém. [-gεt]. Ds Ac. 1694-1878. Ds Ac. 1694 et 1718 au masc. uniquement. Étymol. et Hist. 1. 1568 guinguet subst. « vin un peu aigre » (Ph. Delorme, Architecture, p. 27 ds IGLF); 1740 vin ginguet (Ac.); 2. 1694 « (habit) trop court, trop étroit » (Mén.). Dér. du rad. de ginguer (ca 1440 gingant « vif (des yeux) », L'Amant rendu cordelier, éd. A. de Montaiglon, 1546), var. de giguer « gambader, sauter » (v. gigoter), prob. sur le modèle de regiber/regimber*.