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GARDEUR, -EUSE, subst.
A. − Personne qui garde. Synon. usuel garde, gardienne.
1. Celle qui a la charge de garder des enfants. Elle ne consentirait jamais à l'envoyer dans une crèche ou à la confier à des gardeuses (Huysmans, Sœurs Vatard,1879, p. 168).
2. Celui, celle qui garde du bétail ou des volailles dans un lieu non clos. Gardeuse d'oies, de moutons. Il rencontra un jeune gardeur de vaches, et passa l'après-midi auprès de lui (Arland, Ordre,1929, p. 82).
P. métaph. Pâtres dont le troupeau fuit dans l'immensité, Globes obscurs, je suis moins hautain que vous n'êtes. Te voilà-t-il pas fier, ô gardeur de planètes (Hugo, Légende, t. 5, 1877, p. 1231).
B. − Vx. Personne qui aime à garder, qui ne se sépare pas volontiers de ce qu'il possède. Quant à moi, je n'ai là que mes exemplaires; et m'en déferais, même d'un ou de deux, bien difficilement, étant assez gardeur de choses (Mallarmé, Corresp.,1879, p. 204).
Rare, en emploi adj. Une réminiscence plus gardeuse de tous les détails à demi cachés et presque secrets (Goncourt, Journal,1875, p. 1051).
Prononc. et Orth. : [gaʀdœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1165 guardeor « celui qui veille (sur quelqu'un ou quelque chose) » (Benoit de Ste-Maure, Troie, éd. L. Constans, 26088); en partic. xiiies. « personne qui garde (des animaux) » (Poire, 935 ds T.-L.); 2. xiiies. [ms. C] « personne qui conserve ce qu'elle a » Meauz vaut bons garderres que bons gaaignierres (Proverbes fr., éd. J. Morawski, 1251; pour l'interprétation cf. ibid., 1298); 1370-72 (N. Oresme, Ethiques, éd. A. D. Menut, p. 234). Dér. de garder*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 71.