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FOUÉE, subst. fém.
Région. (nord de la Loire)
A.− Fagot. La ménagère elle-même, se dépêche de chauffer le four avec des « fouées », longues bourrées de bois (Menon, Lecotté, Village Fr.,t. 2, 1954, p. 54).
B.− Feu de branchages, flambée. Au coin de votre foyer, le soir, poursuivant mille entretiens, tandis que la fouée brille et que la rafale bat les murs de la maison (M. de Guérin, Corresp.,1834, p. 133).Une de ces grandes fouées d'automne, qui déploient leurs fumées sur les nues et embrument tout un paysage (...) une de ces flambées où l'on incinère les végétations mortes (La Varende, Centaure de Dieu,1938, p. 32).
En partic. Feu allumé dans un four. Galette à la fouée. Galette cuite au feu du four. Cuire une galette à la fouée (Ac. Compl.1842).
C.− Chasse nocturne faite à l'aide d'un feu qui éblouit le gibier; feu allumé pour cette chasse. Chasse à la fouée (DG).
Prononc. et Orth. : [fwe]. Ds Ac. 1762-1878. Étymol. et Hist. 1. 1208 « droit perçu sur le transport des bois » (Cartul. de Corbie, 23 ds Du Cange t. 3, p. 530c); 2. 1379 « fagot, charge de bois » (Arch. JJ 116, pièce 141, ibid.); 3. 1610 « feu qu'on allume la nuit pour la chasse aux petits oiseaux » (Fur.); 4. 1752 galette à la fouée (Trév.). Dér. de feu*; suff. -ée*. Fréq. abs. littér. : 4.