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FORESTIER, IÈRE, adj.
A.− Qui est relatif à la forêt :
1. Flahault, qui avait mûri pendant 15 ans le projet d'établir une carte botanique, forestière et agricole (...) de la France, ne rencontra qu'incompréhension dans les milieux officiels... Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 777.
♦ Domaine du dr.Code forestier (Code pêche fluv.,1875, p. 33).Administration forestière (Forêt fr.,1955, p. 7):
2. Les infractions spécialement définies pour la protection des parcs nationaux ainsi que les infractions commises dans ces parcs en matière forestière, de chasse et de pêche sont constatées par des agents assermentés... Amén. terr.,1964, p. 74.
École forestière. École destinée à former des spécialistes capables de conserver les forêts. Henry avait été reçu à la fois à l'École polytechnique et à l'École forestière qu'il avait choisie, et où il était entré avec le numéro 2 (Gyp, Souv. pte fille,1927, p. 72).
Loc., ART CULIN. (À la) forestière. [Se dit d'une garniture composée de champignons, de lard sauté et de pommes de terre noisettes (d'apr. Lasnet 1970)] Morilles sautées au beurre, dés de lard maigre rissolé, sauce Chateaubriand caractérisent les œufs à la forestière mollets, pochés ou sur le plat (Ac. Gastr.1962).
B.− En partic.
1. [En parlant d'une chose] Qui est couvert de forêts; qui appartient, qui est relatif à la forêt. Chemin, massif forestier; contrée, essences, galerie, région, routes forestière(s). On cantonne dans des abris creusés, des huttes, des grottes, parfois dans une baraque, une ferme en ruines, une maison forestière (De Gaulle, Mém. guerre,1956, p. 250).
2. [En parlant d'une pers.] Qui exerce une charge précise dans une forêt, notamment dans une forêt du domaine public. La brune Marthe Thiriet, fille du garde forestier, se dérobait aux interrogations (Moselly, Terres lorr.,1907, p. 8).L'exploitant forestier (Forêt fr.,1955, p. 46).
Emploi subst.
Personne qui habite la forêt. Il [Malzat] m'avait encore molesté de ses sottes paroles, prétendant que Brulette n'était qu'une ramasseuse de bois mort; ce qui, chez les forestiers, s'entend d'un fantôme qui court la nuit (Sand, Maîtres sonneurs,1853, p. 198).Anne-Marie était allée à la lisière, avec l'espoir de rencontrer des forestiers, des gens de la montagne (Pourrat, Gaspard,1930, p. 228).
P. plaisant. D'abord l'excellent forestier [le pic], plein de tact et d'expérience, éprouve son arbre au marteau, je veux dire au bec (Michelet, Oiseau,1856, p. 186).
Celui qui est chargé de la conservation de la forêt. Et c'est pourquoi le forestier, qui estime le bois d'après l'arbre, ou le fermier, qui veut calculer les sacs de blé ou les bottes de fourrage, ne comprennent pas bien la peinture du plein air (Alain, Beaux-Arts,1920, p. 268).
REM.
Forestièrement, adv.À la manière d'une forêt, comme une forêt. Quand Pierrot prend un vieux balai de crin dont on ne voit que les trous, y met de l'huile de Macassar, et rend ainsi le balai forestièrement touffu (Balzac, C. Birotteau,1837, p. 260).
Prononc. et Orth. : [fɔ ʀ εstje], fém. [-tjε:ʀ]. Ds Ac. 1694-1932 (jusqu'en 1798 uniquement au masc.). Étymol. et Hist. A. Subst. ca 1140 « celui qui exerce une charge dans une forêt » (G. Gaimar, Histoire des Anglais, éd. A. Bell, 6223). B. Adj. 1538 « qui est couvert de forêt; qui appartient à la forêt » (Est.). Dér. de forest (v. forêt); suff. -ier*; ou du b. lat. forestarius « régisseur d'une forêt royale ou seigneuriale » (dep. 667 ds Nierm.). Forestier conserve la prononc. du -s- sous l'infl. de la lang. jur. qui s'en est tenue à la forme anc. Fréq. abs. littér. : 241. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 94, b) 254; xxes. : a) 452, b) 536. Bbg. Hope 1971, p. 196. − Quem. DDL t. 4. − Scoones (S.). Les N. de qq. officiers féod. des orig. à la fin du 12es. Paris, 1976.