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FOC, subst. masc.
MAR. Voile triangulaire qui se place à l'avant d'un navire (entre le mât de misaine et le beaupré sur les trois mâts, ou entre le beaupré et le grand mât sur les autres navires). Faux, grand, petit foc. [Le trois-mâts] labourait dur la houle... Il avait de la mousse plein ses focs (Céline, Mort à crédit,1936, p. 140):
... je suis venu ici boire un assez vif mistral qui y règne et regarder sur la vitre les écumes éparses, et les chers focs, les fameux, les ridicules, les vrais, les authentiques focs, les focs, les clin-focs, petits et grands focs, picorer, picoter (...) comme si le poète absurde et obscur avait raison... Valéry, Lettres à qq.-uns,1945, p. 181.
Foc d'artimon. Voile d'étai située entre le mât d'artimon et le grand mât. [Parmi les voiles latines, on distingue :] sur l'avant du mât d'artimon : le foc d'artimon, la marquise (Galopin, Lang. mar.,1925, p. 65).
Prononc. et Orth. : [fɔk]. Ds Ac. 1835-1932. Homon. phoque. Étymol. et Hist. [1463 focke mar. (Arch. Nord B 3537, no125759 ds IGLF; également focke mast, ibid., ce texte présente de nombreuses translittérations du néerl.)], attest. isolée; de nouv. 1702 foque (Aubin); 1722 foc (Labat, Nouv. voy., II, 252 ds Fr. mod. t. 26, p. 51). Empr. au m. néerl. focke « misaine » (De Vries), cf. également m. b. all. vocke (Lübben); all. Fock. Fréq. abs. littér. : 48. Bbg. Boulan 1934, p. 143. − La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 30, 180, 181.