Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
FILM, subst. masc.
I.
A.− Bande pelliculaire photographique de celluloïd ou de nitrocellulose, recouverte d'une émulsion photosensible, sur laquelle on enregistre des vues à l'aide d'un appareil cinématographique. Le perfectionnement essentiel (...) fut la perforation des bandes et l'emploi de films sur celluloïd (Sadoul, Cin. des orig. à nos jours,1949, p. 11):
1. Elle [l'activité intellectuelle] est comparable à un film cinématographique qui enregistrerait les phases successives d'une histoire, mais dont la composition de la surface sensible varierait d'un point à l'autre. Carrel, L'Homme,1935, p. 148.
P. ext. Surface sensible sur pellicule, recouverte d'une substance réagissant à la lumière, utilisée en photographie (cf. Caillère, Hénin, Minér. argiles, 1963, p. 96).
B.−
1. P. méton. Œuvre cinématographique. L'ému et tendre Silence est d'or a été le meilleur film qu'ait dirigé René Clair depuis son départ de Paris (Sadoul, Cin. des orig. à nos jours,1949p. 354):
2. Il est assez connu que le cinéma parlant n'ajoute pas seulement au spectacle un accompagnement sonore, il modifie la teneur du spectacle lui-même. Quand j'assiste à la projection d'un film doublé en français, je ne constate pas seulement le désaccord de la parole et de l'image, mais il me semble soudain qu'il se dit là-bas autre chose et tandis que la salle et mes oreilles sont remplies par le texte doublé, il n'a pas pour moi d'existence même auditive et je n'ai d'oreille que pour cette autre parole sans bruit qui vient de l'écran. Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 271.
SYNT. Film d'aventures, d'épouvante, d'espionnage; film fantastique, policier, comique; film doublé, en version originale, sous-titré; film muet, sonore, parlant; film en couleur, en noir et blanc; film d'amateur; producteur, réalisateur, metteur en scène d'un film; musique de film; tourner, visionner un film.
2. P. anal. Succession d'événements qui se déroulent dans le temps comme les images au cours d'un film; récit chronologique d'un événement particulier. Le film des événements de la semaine. On eût dit qu'à mesure que l'on montait vers le Nord, se dévidât à l'envers le film du printemps (Morand, Ouv. la nuit,1922, p. 236).
II.− Mince pellicule d'une matière recouvrant une surface. Les divers grains du sol; chacun n'est plus entouré que par un mince film ou pellicule d'eau (Plantefol, Bot. et biol. végét.,t. 1, 1931, p. 247).
Prononc. et Orth. : [film]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1. a) 1889 « bande de pellicule de photographie instantanée » papier American film (Balagny, Tr. de Photogr., p. 36 ds Bonn., p. 58); 1896 films de celluloïd (Photo-Revue, juill., p. 18, c. 2, ibid.); b) 1896 spéc. « bande de pellicule de cinéma » (L'Écho d'Orient, 21 nov. ds Giraud, p. 170); 2. a) 1896-97 « bande de pellicule développée constituant le support matériel d'une œuvre cinématographique » (Catalogue de Méliès, reprod. ds Sadoul, L'invention du Cinéma, p. 319, ibid., p. 171); b) 1912 « œuvre cinématographique » (Le Cinéma, 26 avril, 3/5, ibid.); 3. 1931 « mince pellicule ou membrane à la surface de quelque chose » (Plantefol, loc. cit.). Empr. à l'angl. film « membrane, peau, pellicule » (du vieil angl. filmen d'orig. germ.) attesté dep. 1845 comme terme de la technique photographique, puis désignant plus spéc. les bandes de pellicule en rouleau pour la photographie instantanée et le cinéma (NED, NED Suppl. et NED Suppl.2). Fréq. abs. littér. : 403. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) néant, b) néant; xxes. : a) 7, b) 1 710. Bbg. Bonn. 1920, p. 58. − Giraud (J.). Film. Vie Lang. 1963, pp. 248-252. − Goosse 1975, p. 27. − Interphotothèque. Paris, 1973, p. 9. − Quem. DDL t. 6, 12. − Uren (O.). Le Vocab. du cin. fr. Fr. mod. 1952, t. 20, p. 209.