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FIENTER, verbe intrans.
Déféquer, faire de la fiente. La bête [une vache] s'était mise à fienter, les bouses tombaient molles (Zola, Terre,1887, p. 176).On les [des canaris] lâchait tous dans ma chambre; ils s'ébattaient, fientaient de tous côtés (Gide, Si le grain,1924, p. 479):
Souvent, on voit un grand obélisque tout droit avec une longue tache blanche qui descend comme une draperie dans toute la longueur (...). Ce sont les vautours qui viennent fienter là depuis des siècles. C'est d'un très bel effet, et d'un curieux « symbolisme ». La nature a dit aux monuments égyptiens : vous ne voulez pas de moi, la graine du lichen ne pousse point sur vous? Eh bien, je vous chierai sur le corps. Flaub., Corresp.,1850, p. 204.
REM. 1.
Fienteux, euse, adj.Couvert, souillé de fiente. Des berceaux fienteux (Laforgue, Complaintes,1885, p. 88).
2.
Fientement, subst. masc.,hapax. La porcine congrégation des sycophantes de la libre pensée pourra s'accorder le facile triomphe de contemner, − jusqu'au fientement vertical! −, l'exacte genèse de ce catholique (Bloy, Désesp.,1886, p. 55).
Prononc. et Orth. : [fjɑ ̃:te]. Ds Ac. 1694-1932. Cf. fiente. Étymol. et Hist. 1. 1460 fianter trans. « ôter le fumier des pieds des chevaux » (Archives JJ 190, pièce 78 ds Gdf.); 2. ca 1468 fienter « fumer la terre » (G. Fillastre, Histoire de la toison d'or, vol. I, fo57 vods Gdf. Compl.); 3. xive-xves. [ms.] intrans. « faire de la fiente » (J. de Vignay, Miroir historial, fo126d, ibid.). Dénominal de fiente*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 16.