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FEUILLÉ, ÉE, adj. et subst. masc.
I.− Emploi adj. [En parlant d'un végétal ou d'une partie d'un végétal] Qui est garni de feuilles. Des arbres à demi feuillés. En haut de l'imposte courait le sarment tortueux d'une vigne déjà feuillée (Balzac, Méd. camp.,1833, p. 74).Les grands arbres non feuillés encore, mais à la ramure infinie en éventail (Goncourt, Journal,1887, p. 670).
Spéc., HÉRALD. [En parlant des plantes ou des fleurs dont les feuilles sont d'un émail différent] Armoiries de la ville qui sont de gueules au pampre d'or feuillé de sinople (Bertrand, Gaspard,1841, p. 51).
II.− Emploi subst. masc., rare. Feuillage. Le délicat feuillé des fougères que l'automne rouille (Huysmans, Art mod.,1883, p. 228):
... le retour (...) à Auteuil, en voiture découverte, où au-dessus des arbres, dont le feuillé dans le crépuscule prenait l'aspect de découpures de papier noir à décalquer s'élevant sur le blanc de vieil argent du ciel, ... Goncourt, Journal,1892, p. 278.
Représentation des feuilles, du feuillage. Il se proposait de traiter un arbre avec sévérité, mais il trouve un pinceau badin, et le voilà qui oublie son modèle et badine son feuillé (Töpffer, Réflexions et menus propos d'un peintre genevois,Paris, Hachette, 1872, [1832], p. 44).
Prononc. et Orth. : [fœje]. Ds Ac. 1762-1932. Fréq. abs. littér. : 20. Étymol. et Hist. V. feuiller. Dér. de feuille*, dés. -é.