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FEMMELETTE, subst. fém.
Fam., péj.
A.− Femme de constitution délicate, d'une grande faiblesse physique ou morale. Avoir les nerfs d'une femmelette. Allons! Sœur Anne de la Croix, vous n'allez pas maintenant vous évanouir comme une femmelette (Bernanos, Dialog. Carm.,1948, 2etabl., 9, p. 1603):
La femme supérieure (...) redevenait femmelette et petite marquise dans les mille petites douleurs de la vie ordinaire. Ce fut d'abord une déception pour moi que d'avoir à mesurer ainsi un être que je m'étais habituée à voir grand dans la rigueur comme dans la bonté. Mais la réflexion me ramena, et je me mis à aimer les côtés faibles de cette nature compliquée... Sand, Hist. vie,t. 3, 1855, p. 269.
B.− Homme dépourvu de force de caractère et d'énergie morale. Renzo, un homme à craindre! Le plus fieffé poltron! une femmelette, l'ombre d'un ruffian énervé! (Musset, Lorenzaccio,1834, I, 4, p. 105).Double peureux, homme de ouate, femmelette que tu fais, va! une attaque de nerfs!... Mais cela vaut-il seulement la peine qu'on s'en occupe? (Reider, MlleVallantin,1862, p. 134).Ils ne se plaignaient pas, retenus par une sorte de pudeur, craignant de passer pour des femmelettes (Moselly, Terres lorr.,1907, p. 4).
Emploi adj. Je lui reproche même de s'être montré aussi femmelette que nous en se jetant aux pieds du général (G. Leroux, Roul. tsar,1912, p. 25).
Prononc. et Orth. : [famlεt]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1365 « faible femme » (G. de Machaut, Voir-Dit, éd. P. Paris, 3007). Dér. de femme*, dimin. femmette (xiiies. ds T.-L.), d'où ensuite femmelette d'apr. femelle. Femelette (1remoitié du xives., Motets, éd. G. Raynaud et Lavoix, 255, 8). Fréq. abs. littér. : 38. Bbg. Lew. 1960, p. 319, 332.