Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
FELLATION, subst. fém.
Pratique sexuelle consistant à lécher et à manœuvrer la verge d'un partenaire à l'aide de la bouche. Synon. pompier (vulg.).Des hommes occupés à des masturbations réciproques et à des fellations (Monde,5 oct. 1978, p. 12):
La fellation peut évidemment être utilisée comme une caresse dans le cours normal de l'étreinte, mais certainement pas comme une méthode de réanimation. R. Gary, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable,Paris, Gallimard, 1975, p. 57.
Rem. 1. Les aut. emploient plus fréq. la forme lat. fellatio. Conformément aux prescriptions de l'Islam, cet ouvrage [Le Ktab] condamne l'adultère, l'onanisme, la bestialité, la « fellatio », mais célèbre la polygamie (Étiemble, Essais de litt. (vraiment) gén., Paris, Gallimard, 1974, p. 102). V. aussi fellateur ex. 2. Appliquée aux parties sexuelles de la femme, cette pratique est appelée cunnilingue, cunnilingus ou cunnilinctus, subst. masc. ,,Lorsque, dans la conjonction hétérosexuelle, fellatio et cunnilinctus sont exercés simultanément, les partenaires étant couchés tête-bêche, le langage trivial recourt à l'expression « soixante-neuf »`` (Bertr.-Lapie 1970). Mimer sur scène des coïts hétérosexuels, de la sodomie, des parties carrées ou cubiques, des cunnilingues et de la nymphomanie (...) opposerait aux acteurs des résistances parfois invincibles dans un théâtre tant soit peu réaliste (Etiemble, op. cit., p. 116). V. aussi fellateur ex.
Prononc. : [fεl(l)asjɔ ̃]. Étymol. et Hist. Av. 1945 (F. Fleuret, Histoire de la bienheureuse Raton, fille de joie, p. 163 ds Rheims). Dér. savant de fellatum supin du lat. fellare « sucer, téter »; suff. -ion*; ou de fellare, suff. -(a)tion*.