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FATALEMENT, adv.
A.− [Correspond à fatal A1] Par un arrêt de la fatalité; par suite de circonstances indépendantes de notre volonté. Laurence le prit pour fermier de toutes les réserves du château. Le jour de son installation coïncida fatalement avec l'exécution du duc d'Enghien (Balzac, Tén. affaire,1841, p. 149):
1. Leur camaraderie fut ainsi la marche lente de deux amoureux, qui devait fatalement un jour les mener au cabinet du café Riche et au grand lit gris et rose de Renée. Zola, Curée,1872, p. 481.
B.− [Correspond à fatal B1] D'une façon inéluctable. Or, poursuivit l'Anglais avec flegme, l'amour non assouvi entraîne fatalement l'insomnie après lui (Ponson du Terr., Rocambole,t. 1, 1859, p. 154):
2. La crise, politique, économique, sociale, morale, dont il [le conflit] est issu, revêt une telle profondeur et présente un tel caractère d'ubiquité qu'elle aboutira fatalement à un bouleversement complet de la situation des peuples et de la structure des états. De Gaulle, Mém. guerre,1954, p. 23.
C.− [Correspond à fatal C 3] D'une manière désastreuse :
3. Il y a telle heure dans l'histoire où un coup de coude de Danton ferait crouler l'Europe. 1840 fut une de ces heures. La vieille Europe féodale, monarchique et papale, replâtrée si fatalement pour la France en 1815, chancela. Mais Danton manquait. Hugo, Nap. le Pt,1852, p. 228.
Prononc. et Orth. : [fatalmɑ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1549 (Est.). Dér. de fatal*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér. : 504. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 189, b) 984; xxes. : a) 1 010, b) 846.