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FAISANDAGE, subst. masc.
A.− Action de faisander*, de conserver un gibier pendant quelque temps avant la cuisson pour lui faire acquérir un fumet spécial. On peut remplacer le faisandage par un bon marinage, qui attendrit également les chairs et leur donne un goût excellent (Lasnet1970).
B.− Au fig. État de dégradation, de décadence, de corruption morale ou intellectuelle :
Seulement, cette déliquescence continuée après la mort de Tertullien, par son élève saint Cyprien, par Arnobe, par le pâteux Lactance, était sans attrait. C'était un faisandage incomplet et alenti... Huysmans, À rebours,1884, p. 45.
Ce qui traduit cette dégradation, cette corruption. Il [Lapailleur] aimait la cocaïne, les chiens, les vers libres, tous les faisandages moraux, et faisait semblant d'aimer la campagne (L. Daudet, Am. songe,1920, p. 46).
Prononc. : [fəzɑ ̃da:ʒ], v. faisan. Étymol. et Hist. 1852 fig. faisandage moral (Flaub., Corresp., p. 450); 1875 sens propre (Dr. E. Decaisne, L'Univers Illustré, p. 743, 1recol. ds Littré). Dér. du rad. de faisander*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 6.