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F.F.I., subst. masc. inv.
HIST. (Seconde Guerre mondiale). Résistant des Forces Françaises de l'Intérieur sous l'occupation allemande. Appartenir aux F.F.I., commander les F.F.I. de zone Sud, fusiller des F.F.I. Chaque prisonnier part vers la Préfecture, un F.F.I. à chaque bras (J. Galtier-Boissière, Mon journal pendant l'Occupation,Paris, La Jeune Parque, 1944, p. 263):
De Lattre a tout de suite compris l'importance nationale de la fusion des F.F.I. dans ses divisions régulières (...) : « Jamais nous ne ferons une absorption pure et simple des F.F.I. (...). Il est indispensable de conserver leur nom, leur mystique et la fierté de leurs groupements... » R. Aron, Hist. de la libération de la France,Paris, Le Livre de poche, t. 2, 1967, p. 377.
− Emploi adj. L'action F.F.I. Un comité F.F.I. avait demandé, pour une vente de bienfaisance, une toile à tous les peintres connus (J. Galtier-Boissière, Mon journal depuis la Libération,Paris, La Jeune Parque, 1945, p. 78).
Rem. À signaler la forme pop. fifi. 18 novembre [1944] − Vingt fifis s'emparent dans sa prison du colonel Lelong (...) et l'abattent dans un pré (Id., ibid., p. 59).
Prononc. : [εfεfi]. Étymol. et Hist. 1944 (Programme du Conseil National de la Résistance, 15 mars ds Le parti communiste français dans la Résistance, Paris, 1967, p. 261). Sigle de Forces Françaises de l'Intérieur, organisation de Résistance créée le 1erfévrier 1944.