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EXTÉRIORISATION, subst. fém.
A.− Action d'extérioriser, de sortir, d'aller vers l'extérieur. Les incarnations de Dieu, dans la pensée religieuse primitive, ne sont (...) que des extériorisations périodiques et sporadiques (Maeterlinck, Gd secret,1921, p. 87).
B.− PSYCHOL. Phénomène par lequel une sensation intérieure devient ou prend l'apparence d'être extérieure.
1. [En parapsychol.] Extériorisation de la sensibilité. Extension de la sensibilité hors du sujet vers d'autres personnes ou vers des objets inanimés. Sans parler des prétendus phénomènes d'extériorisation de la sensibilité où se rencontrent l'hyperesthésie et, plus souvent encore, la suggestion mentale (Amadou, Parapsychol.,1954, p. 88).
2. Cour. Manifestation ouverte et spontanée des sentiments. La magie est donc innée à l'homme, n'étant que l'extériorisation d'un désir dont le cœur est rempli (Bergson, Deux sources,1932, p. 176).Obtenir l'extériorisation explosive de délires jusqu'alors soigneusement tus et dissimulés (Delay, Ét. psychol. méd.,1953, p. 225):
Tourisme. Ensemble des déplacements humains et des activités qui en résultent, provoqués par l'extériorisation et la réalisation du désir d'évasion qui sommeille à des degrés divers en chaque individu. Jocard, Tour. et l'action de l'État,1966, p. 13.
Prononc. et Orth. : [εksteʀjɔ ʀizasjɔ ̃]. Cf. é-1. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1843 (Proudhon d'apr. Dauzat 1973); 1897-1900 (D'Indy, Compos. mus., t. 1, p. 212). Dér. du rad. de extérioriser*; suff. -(a)tion*. Fréq. abs. littér. : 34.