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ESCOFFIER, verbe trans.
Vulg., arg.
A.− ,,Voler`` (Esn. 1966). Songe que je m'en remets à toi qui es « fine comme l'ambre » pour l'escoffier au profit du susdit frère (Balzac, Corresp.,1819, p. 49).
B.− ,,Tuer`` (Esn. 1966). As-tu remarqué la gueule d'assassin (...) du camarade ministre (...) Ce doit être lui qui a fait escoffier ce malheureux Castaing (L. Daudet, Cœur brûlé,1929, p. 31).
Prononc. et Orth. : [εskɔfje]. Ds Ac. 1932, sous la forme escoffier (cf. aussi Littré, Guérin 1892, Rob., Lar. Lang. fr.). On rencontre escofier, voir DG, Lar. Lang. fr. Étymol. et Hist. 1725 arg. coffier « tuer » (N. Grandval, Le Vice puni, p. 107); 1797 escoffier (P. Leclair, Hist. brig. et assass. Orgères, II-1-322, ro4, janvier 1797). Adaptation, avec changement de conjug., du prov. esco(u)fir « défaire, vaincre » (dep. av. 1391, Elucidari de las proprietatz ds Rayn., p. 277), d'un lat. vulg. *exconficere « détruire », dér. du lat. class. conficere « achever » (cf. confire; v. FEW t. 3, p. 280). L'ital. scuffiare « bâfrer » (Esn.) ou l'esp. escofiar « coiffer » (Dauzat, Ét. de ling. fr., pp. 272-273) ne conviennent pas du point de vue sémantique. Fréq. abs. littér. : 8. Bbg. Dauzat Ling. fr. 1946, p. 263, 272. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 238, 264, 270. − Sain. Lang. par. 1920, p. 510, 511. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 203; t. 2 1972 [1925], p. 294.