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ENVELOPPER, verbe trans.
A.− [Gén. avec un obj. second.] Entourer pour protéger, en couvrant entièrement à l'aide de quelque chose. Synon. couvrir, entourer, recouvrir.
1. [Ce qui sert à entourer n'est pas constitutif de l'obj.]
a) [Le suj. désigne une pers.]
α) [L'obj. désigne une chose concr.]
Envelopper (qqc.) dans/de (qqc.).Envelopper un paquet, envelopper un objet dans du papier, une toile. Quasi-synon. emballer, empaqueter; anton. défaire, déballer, développer (rare).Et les ruches, soigneusement enveloppées de paille, ne faisaient plus entendre cette rumeur confuse de travail (Moselly, Terres lorr.,1907, p. 65).On l'expédiait [la bouteille de champagne] enveloppée de papier de soie, pour préserver son bel habit d'étiquetage et son chapeau doré (Hamp, Champagne,1909, p. 181):
1. Il tire de sa poche un petit objet enveloppé dans un morceau de journal : « Regardez ça ». Il déplie le papier : « C'est une dent. J'ai trouvé ça ce matin à l'endroit où il est tombé ». Sartre, La Mort dans l'âme,1949, p. 221.
P. métaph. Mais Paulus n'était pas de ces âmes trempées Dans les ondes du Styx, âmes enveloppées D'un bouclier d'airain (Bouilhet, Melaenis,1857, p. 124).
En partic., domaine artis. ou comm.Conditionner un produit, une marchandise, en le mettant sous emballage. Cigare enveloppé d'or (Jacob, Cornet dés,1923, p. 126).Bonbons enveloppés de papier frangé (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 270).
Emploi abs. Machines automatiques à envelopper et à emballer en paquets (Brunerie, Industr. alim.,1949, p. 19).
β) [L'obj. désigne un être animé, une pers. ou une partie du corps] Envelopper qqn tout entier, chaudement, délicatement, soigneusement.
Envelopper + compl. d'obj. dir. + dans.Elle enveloppa ses cheveux dans un grand foulard bleu (Ponson du Terr., Rocambole,t. 3, 1859, p. 9).Il [l'enfant] fut enveloppé dans une brume de dentelles, et coiffé de bonnets magnifiques (Maupass., Une Vie,1883, p. 137):
2. Il était chaussé de grosses pantoufles, ses jambes étaient enveloppées dans plusieurs tours de bandes de flanelle, et ses doigts étaient recourbés, comme noués aux articulations. Ramuz, Aimé Pache, peintre vaudois,1911, p. 154.
Emploi pronom. réfl. Un châle de cachemire dans lequel elle s'enveloppait si bien que ses formes pouvaient se deviner dans leur nudité (Balzac, Gobseck,1830, p. 393).
P. métaph. La lune s'enveloppe dans les brumes du couchant (Psichari, Voy. centur.,1914, p. 184).
Envelopper + compl. d'obj. dir. + de.Envelopper (qqn, la tête, etc.) d'un châle, de fourrures, de voiles, de dentelles; tête enveloppée de pansements. Assis au coin du feu, (...) les pieds dans ses pantoufles et enveloppé de sa robe de chambre (Ponson du Terr., Rocambole,t. 3, 1859p. 217).Elle paraît enveloppée de linons et de mousselines, en capuchons ruchés et neigeux qui l'avantagent extrêmement (Colette, Cl. s'en va,1903, p. 107).
Emploi pronom. réfl. Elle s'enveloppait de robes simples (Goncourt, Man. Salomon,1867, p. 249).
Envelopper + compl. d'obj. dir. + avec.Envelopper le scrotum avec des compresses trempées dans l'eau à la glace (Geoffroy, Méd. prat.,1800, p. 346).Antonio avait soigneusement enveloppé les pieds de l'animal avec les débris d'une vieille couverture (Mérimée, Carmen,1847, p. 14).
Emploi pronom réfl. abs. S'habiller, se couvrir chaudement. Synon. fam. s'emmitoufler.Le comte proposa de faire une promenade aux alentours du village. Chacun s'enveloppa avec soin et la petite société partit (Maupass., Contes et nouv.,t. 2, Boule de suif, 1880, p. 140).
b) [Par transformation de l'obj. second. en suj.; le suj. désigne ce qui sert à entourer : papier, carton, tissu, feuille, etc.] Constituer l'enveloppe, l'emballage protecteur de. Il froissa et jeta le papier gras qui avait enveloppé la viande (Zola, Bête hum.,1890, p. 133).Notre mère (...) recueillait les feuilles de papier d'argent qui enveloppaient les tablettes de chocolat (France, Bergeret,1901, p. 52).
2. [Ce qui sert à entourer est constitutif de l'obj.] Entourer, couvrir naturellement (d'une couche protectrice). Voilà des fruits enveloppés de leurs écorces (Bern. de St-P., Chaum. ind.,1791, p. 96).P. méton. Constituer la membrane naturelle protectrice de. La sclérotique enveloppe tout le globe de l'œil, à l'exception de la partie antérieure (Cuvier, Anat. comp.,t. 2, 1805, p. 385).L'ensemble de l'axe cérébrospinal se trouvant enveloppé par les méninges (Quillet, Méd.1965, p. 319).
Emploi pronom. réfl. Cocon qui s'enveloppe dans sa chrysalide. Le végétal a renoncé à la conscience en s'enveloppant d'une membrane de cellulose (Bergson, Évol. créatr.,1907, p. 132).
B.− P. ext. [Souvent avec un obj. second.] Environner de toutes parts.
1. Littér. Entourer délicatement ou environner (pour ceindre, clore ou servir de cadre). Son enceinte fortifiée [d'une abbaye] et les fossés qui l'enveloppaient (Lenoir, Archit. monast.,1852, p. 29).Petit berceau enveloppé de mousseline (Mallarmé, Corresp.,1868, p. 276).Sa grosse tête rouge, enveloppée de fins cheveux blancs (Larbaud, Barnabooth,1913, p. 322).
2. P. ext.
a) [Le suj. désigne un élément naturel] Recouvrir complètement (d'une enveloppe naturelle). Brume, brouillard, nuages, ténèbres qui enveloppent la terre, un paysage. Synon. recouvrir, imprégner, baigner, plonger dans.Une grande ligne de montagnes cornues et bizarres surgit : la Corse, enveloppée dans une sorte de voile léger (Maupass., Une Vie,1883, p. 72).Un jour d'automne sombre et froid, au crépuscule hâtif, dont le voile de crêpe tombait du ciel blafard, enveloppant la terre noire (Zola, Travail,t. 2, 1901, p. 188):
3. Mais les grands poiriers enveloppaient chaque maison, chaque modeste cour, d'une blancheur plus vaste, plus unie, plus éclatante et comme si tous les logis, tous les enclos du village fussent en train de faire, à la même date, leur première communion. Proust, Le Côté de Guermantes 1,1920, p. 155.
b) Au fig. [Le suj. désigne gén. une sensation ou un sentiment] Envahir complètement. Être enveloppé de silence, de lumière, de chaleur. Un bien-être de chaleur l'enveloppait de partout, collant et souple comme un réseau de soie (A. Daudet, Rois en exil,1879, p. 3).On y vivait [dans le jardin] enveloppé de noblesse, de silence et de gravité voluptueuse (Barrès, Cahiers,t. 3, 1902-04, p. 248):
4. ... un bien-être attendri, la chaleur de son gîte de lapin de choux l'enveloppa [Tartarin] comme une sécurité après tant de dangers et d'aventures. A. Daudet, Tartarin sur les Alpes,1885, p. 266.
Loc. usuelles
Envelopper (qqn, qqc.) du regard. Contempler avec affection. Il ne le quittait pas des yeux; il semblait, en l'enveloppant de son regard obstinément joyeux, vouloir calmer cette souffrance (Martin du G., Thib.,Pénitenc., 1922, p. 783).
Envelopper (qqn) d'affection, de tendresse, de sollicitude. Entourer (quelqu'un) de soins, d'égards, de gestes délicats qui concrétisent ces sentiments. Ils l'ont gardé [l'Enfant] avec leurs chiens, et réjoui de leurs pipeaux. Ils l'ont enveloppé de sollicitude, de tendresse, d'adoration (Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 121).
3. Au fig. [Le suj. désigne une chose abstr.] Dérober à la vue.
a) [par un simple effet de sa nature] Être enveloppé dans. Être implicitement contenu dans. Toutes les vérités morales sont enveloppées les unes dans les autres (Bonald, Législ. primit.,t. 2, 1802, p. 159).L'infini enveloppé dans toute réalité spirituelle se révèle à nous (Marcel, Journal,1923, p. 293):
5. Nous avons besoin de croire, (...) en ce temps qui n'a pas fini d'être bouleversé, à une espèce de durée végétale de la civilisation, à la propriété qu'elle a de se perpétuer malgré les accidents historiques, suivant des lignes de pousse qui dépendent d'un principe très fort, enveloppé dans le germe à l'origine. Romains, Les Hommes de bonne volonté,1939, p. 43.
b) [avec l'intention de dissimuler] Crime enveloppé de mystère. Synon. farder, masquer, voiler, déguiser.La politesse est une sorte d'émoussoir qui enveloppe les aspérités de notre caractère, et empêche que les autres n'en soient blessés (Joubert, Pensées,t. 1, 1824, p. 254).Le sens d'un certain nombre de mots (...) demeurait encore pour moi enveloppé d'une obscurité relative (Mérimée, Dern. nouv.,1870, p. 141):
6. Elle a été à cheval la veille, et dit qu'elle a aux jambes deux places noires grandes comme la main. Un des assistants veut faire préciser l'endroit, et, comme il a de l'esprit, il enveloppe son insinuation dans une politesse. Taine, Notes sur Paris,1867, p. 243.
Emploi pronom. réfl. ou passif. S'envelopper de circonlocutions, de précautions oratoires. L'excellent de sa méthode littéraire, réaliste et directe, c'est qu'elle ne masque rien, qu'elle ne s'enveloppe pas de feintes équivoques comme chez tant d'autres. Il ne connaît que les faits et là-dessus nous pouvons juger (Massis, Jugements,1924, p. 120).
c) [avec l'intention d'atténuer l'effet, par égard pour le destinataire] Adoucir, atténuer l'aspect trop rude, trop incisif ou trop direct. Envelopper sa pensée. Il comprit qu'il parlait trop dur et devait au moins envelopper son refus d'apitoiement (A. Daudet, Évangéliste,1883, p. 192).
C.− [Ordin. avec une nuance péj. (idée d'hostilité)]
1. [Hostilité appréhendée par le suj.] Par une réaction de défense s'enfermer obstinément dans. S'envelopper dans sa dignité, dans le mutisme, dans la réserve. Synon. se confiner, se retrancher (cf. la loc. se draper dans sa dignité).Se concentrer finalement en soi, s'enveloppant dans son indigence et dans sa misère, et se séparant absolument de tout intérêt d'autrui (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 5, 1859, p. 408):
7. Quand (...) ils [mes amis] me comprennent tout à fait, ils s'enveloppent dans la réserve la plus sévère et aimeraient mieux, je crois, que leurs actions et leurs pensées intimes fussent connues du diable que de moi. Stendhal, Armance,1827, p. 150.
2. Cerner (quelqu'un) de toutes parts pour (le) prendre au piège (comme dans un filet, un réseau).
a) [Avec une idée d'hostilité, de danger, de menace]
[Le suj. désigne des choses concr. ou des pers.] Cependant, rien de plus sinistre que la position de nos pauvres comédiens, (...) aveuglés de neige et perdus en pleine grande route au milieu de ce vertigineux tourbillon de grains glacés les enveloppant de toutes parts (Gautier, Fracasse,1863, p. 143).Ne peut-il arriver qu'ils soient surpris et enveloppés par les flammes? (Verne, Enf. cap. Grant,t. 1, 1868, p. 157).Une Commission centrale d'instruction (...) qui enveloppa l'Allemagne d'un réseau d'espions et d'agents provocateurs (Rolland, Beethoven, t. 2, 1937, p. 590).
[Le suj. désigne un inanimé abstr.] Se sentir enveloppé de maléfices. La solitude qui l'enveloppait lui sembla toute menaçante de périls indéfinis (Flaub., St Julien,1877, p. 98).Mais pourquoi cette atmosphère de désastre qui enveloppe la terre lorraine? (Barrès, Serv. All.,1905, p. 3).
b) Au fig. [Avec une idée de ruse, de perfidie, pour tromper, circonvenir] Fernand (...) ne pouvait deviner l'horrible intrigue dans laquelle il était enveloppé (Ponson du Terr., Rocambole,t. 1, 1859, p. 513).Un moment, il avait eu l'idée de l'envelopper dans un réseau de ruses qui l'eussent laissée tout ignorer (Châteaubriant, Lourdines,1911, p. 129):
8. Il y a quelqu'un qui observe les moindres mouvements de ta coupable vie; tu es enveloppé par les réseaux subtils de sa perspicacité acharnée. Ne te fie pas à lui, quand il tourne les reins, car il te regarde; ne te fie pas à lui, quand il ferme les yeux, car il te regarde encore. Lautréamont, Les Chants de Maldoror,1869, p. 162.
P. ext. [Avec une idée de grâce, de charme, pour conquérir, séduire] Synon. captiver, enjôler.Il ne l'aimait donc pas! ... Elle qui croyait l'avoir si bien captivé, enveloppé (A. Daudet, Rois en exil,1879, p. 368).Conquis (...) par le charme dont elle savait envelopper les hommes (Maupass., Notre cœur,1890, p. 316):
9. Depuis trois mois il [Du Roy] l'enveloppait dans l'irrésistible filet de sa tendresse. Il la [Suzanne] séduisait (...) Il s'était fait aimer par elle... Maupass., Bel-Ami,1885, p. 369.
c) TECHN. MILIT. Se déployer autour de l'ennemi en un cercle de plus en plus resserré en vue de l'attaquer. Envelopper une troupe par surprise. Synon. cerner, encercler.Nous courrions le risque de voir sans espoir nos armées enveloppées par l'ennemi et obligées à livrer une funeste bataille à fronts renversés (Joffre, Mém., t. 1, 1931, p. 310):
10. Il confiait donc à cette division et à ces tabors, (...) la mission de pousser aussi vite que possible par les hauts du terrain en enveloppant au sud le dispositif allemand et en prenant pour objectif final le massif de Petrella, près de Pico, sur les arrières de l'ennemi. De Gaulle, Mémoires de guerre,1956, p. 271.
3. Envelopper dans (vieilli).[En parlant d'une pers. ou d'un groupe] Comprendre, inclure avec d'autres dans (quelque chose de funeste). Synon. englober, impliquer.Ne croyez pas du moins, (...) que j'enveloppe tous les juifs dans un sentiment d'aveugle réprobation (France, Anneau améth.,1899, p. 357):
11. Je revins à Paris; tous les jours on tremblait pour quelques nouvelles victimes enveloppées dans la persécution générale qu'on faisait subir aux émigrés et aux prêtres. Staël, Considérations sur les princ. événements de la Révolution fr.,t. 1, 1817, p. 488.
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. enveloppage. Opération qui consiste à envelopper un produit, une marchandise avant son empaquetage. Synon. emballage. Enfin, les articles terminés sont conditionnés : triage, ramassage, enveloppage et emballage en boîtes ou en paquets (Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 20). P. méton. Ce qui sert à envelopper (matière souple, papier d'emballage, etc.). Ces nouveaux savons [Monsavon] (...) ne seront plus livrés sous leur bel enveloppage bleu (L'Œuvre, 22 janv. 1941). Les fournitures de conditionnement pour les margarines et les graisses (enveloppages, cartons, étiquettes, caisses, etc.) (Brunerie, op. cit., p. 224).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃vlɔpe], (j')enveloppe [ɑ ̃vlɔp]. Enq. : /ãvlop/ (il) enveloppe. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. a) 980 envoloper « entourer, recouvrir » (Passion, éd. d'A. S. Avalle, 344 : [Joseps] l'[lo corps Jesu] envolopet), forme limitée à l'a. fr. et au m. fr.; ca 1175 anveloper (Chr. de Troyes, Chevalier au lion, 3960, éd. M. Roques); b) 1755 enveloppée fortif. (Encyclop.); c) 1864 enveloppée, enveloppante géom. (Littré); 2. ca 1235 « encercler, circonvenir » (G. de Coinci, De l'empeeris [II Ch. 9], 587, éd. V. F. Kœnig, t. 3, p. 326 : Ceste [fame] m'a bien... Envolepé); 3. av. 1549 « comprendre avec d'autres » (Marg. de Navarre, Epistre inédite ds Hug.). Dér. avec le préf. en-*, de l'a. fr. voloper « envelopper, entourer » (xiie-xives. ds Gdf.; cf. aussi l'a. prov. volopar et les formes ital. REW33173, 3), d'orig. obsc., peut-être à rapprocher du lat. médiév. aluppa « copeau, brin de paille » (xes., CGL 5, 525, 32), avec influence du lat. volvere « faire rouler ». Fréq. abs. littér. : 3 194. Fréq. rel. littér. : xxes. : a) 4 181, b) 5 160; xxes. : a) 5 449, b) 3 977.
DÉR.
Enveloppeur, euse, adj. et subst. masc.,rare. (Celui, celle) qui enveloppe. Il prenait ce petit être (...) avec des bras enveloppeurs que l'écroulement des cieux n'aurait pu désenlacer (Bloy, Désesp.,1896, p. 65).Au fig. Le merle envahi du spleen enveloppeur Avait un vol furtif et tremblotant de peur (Rollinat, Névroses,1883, p. 235).« Corot; un enveloppeur d'aube de crépuscule! » (Goncourt, Journal,1891, p. 169). [ɑ ̃vlɔpœ:ʀ], fém. [-ø:z]. 1resattest. a) ca 1330 subst. fém. enveloperresse « trompeuse, menteuse » (G. de Digulleville, Vie humaine, éd. J. J. Stürzinger, 5554), 1686 subst. masc. « (d'un écrivain) qui traite un sujet de façon voilée » (Bussy-Rabutin, Lettre à Furetière, 4 mai ds Littré), b) 1838 subst. masc. « celui qui enveloppe » (Ac. Compl. 1842); du rad. de envelopper, suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 2.
BBG. − Prigniel (M.). Entourlouper, entourloupe, entourloupette. Fr. mod. 1971, t. 39, pp. 345-349. − Quem. Fichier.