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ENTASSEMENT, subst. masc.
A.−
1. Action de mettre en tas; résultat de cette action. Entassement de marchandises; un énorme entassement de roches, de pierres. Un grand entassement de fagots reliait ce bâtiment à un autre (Gide, Journal,1914, p. 444).Par le petit interstice, Folcoche aperçoit l'entassement de meubles accumulés par mes soins (H. Bazin, Vipère,1948, p. 195).
P. anal. Superposition d'éléments en nombre excessif et trop rapprochés. Un modeste hôtel garni, entassement d'étages bas et sans lumière (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 442).
Au fig. Accumulation excessive (de biens). Entassement de richesses. Absol. La richesse des nations consiste moins dans l'active rotation de l'argent que dans un stérile entassement (Balzac, Vieille fille,1836, p. 383).
Expr. littér. (cf. entasser A 1).Ces entassements d'Ossa sur Pélion m'apparaissent alors comme une énorme illusion (Renan, Souv. enf.,1883, p. 134).
2. Action de serrer côte à côte (des personnes); résultat de cette action. Entassement humain; entassement d'une population. Les nécessités de l'entassement urbain (Camus, Exil et roy.,1957, p. 1631):
D'ailleurs, il ne fallait pas songer à avancer parmi cet entassement de peuple, où régnait un vacarme à vous assommer... Van der Meersch, L'Empreinte du dieu,1936, p. 117.
B.− Domaine abstr.Accumulation excessive et désordonnée. Beaucoup jugeront mal, ne comprenant pas cet entassement de raisons (Alain, Propos,1936, p. 318).Un amas de projets, un entassement d'impressions et de volontés (Giraudoux, Ondine,1939, II, 2, p. 146).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃tɑsmɑ ̃]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1195 (Ambroise, Guerre sainte, 498 ds T.-L.). Dér. de entasser*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 232. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 159, b) 523; xxes. : a) 438, b) 306.