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EMPLACEMENT, subst. masc.
Endroit choisi spécialement pour y construire ou plus généralement pour y faire quelque chose. Le meilleur emplacement où filmer (Gide, Retour Tchad,1928, p. 882):
1. ... un mendiant qui avait bien mal choisi son emplacement, sur ce pont vide de passants et de mélomanes. Arnoux, Calendrier de Flore,1946, p. 304.
P. ext. Place effectivement occupée par une construction, une chose, dans un ensemble. L'emplacement de l'abbaye (...) était conforme au site favori de la plupart des abbayes selon saint Bernard (Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 1, 1840, p. 47).Savoir dactylographier n'est donc pas connaître l'emplacement sur le clavier de chaque lettre (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception,1945, p. 168).
P. anal. Place affectée à une personne dans une opération :
2. Dans moins d'une demi-heure maintenant, je serai à mon emplacement dans la bataille de Verdun (...) et mon emplacement est séparé des toutes premières lignes par une quarantaine de mètres... Romains, Les Hommes de bonne volonté,Verdun, 1938, p. 146.
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃plasmɑ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1422 « assignation, donation » (Fondat. du chap. de Folgoet, ap. Lob., II, 985 ds Gdf.), attest. isolée; 1. a) 1611 « lieu où se trouve un édifice, une ville » emplacement d'une ville (Cotgr.); b) 1694 « endroit convenable pour construire, établir ou édifier qqc. » (Ac.); 2. 1690 « action de mettre en place » en partic. l'emplacement et mesurage du sel (Fur.). Dér. du rad. de l'a. fr. emplacier « placer, employer pour » (1363 ds Gdf.), lui-même dér. avec préf. en-* de placer*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 457. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 558, b) 643; xxes. : a) 431, b) 863.