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EFFRÉNÉ, ÉE, adj.
A.− HÉRALD. ,,Cheval effréné. Cheval représenté sans frein ni selle`` (Ac. 1932). Synon. cheval gai.
B.− Usuel, au fig. Qui est sans frein/sans retenue, sans mesure. Désir, luxe effréné. Synon. débridé, immodéré, exagéré; anton. contenu, retenu, modéré.Au commencement du siècle dernier, Louis XIV une fois mort, la licence avait été extrême, effrénée, monstrueuse (Sainte-Beuve, Prem. lundis,t. 1, 1869, p. 22).Les députés se votaient des augmentations de traitement : un gaspillage effréné des finances, des places, des titres, de toutes les ressources de l'État (Rolland, J.-Chr.,Foire, 1908, p. 764):
Le communisme est né de l'angoisse que, dès le milieu du xixesiècle, quantité d'esprits européens ressentirent devant l'individualisme effréné du système napoléonien, devant le déchaînement sans contrôle de l'intelligence masculine sur le monde. Bloch, Destin du Siècle,1931, p. 286.
SYNT. Ambition, engouement, imagination, jouissance, spéculation effréné(e); course, galop, poursuite effréné(e).
Prononc. et Orth. : [efʀene]. Transcrit avec [ε] ouvert à l'initiale, sous l'influence des lettres redoublées, ds Littré, Barbeau-Rodhe 1930 et, à titre de var. ds Warn. 1968. L'adj. est admis ds Ac. 1694-1798 puis Ac. 1878 et 1932. N'est donc pas attesté ds Ac. 1835. Étymol. et Hist. Ca 1200 (Moralités sur Job, 310, 12 ds T.-L. : effreneiz orguez). Empr. au lat. class.effrenatus « débridé, délivré du frein ». Fréq. abs. littér. : 330. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 588, b) 516; xxes. : a) 558, b) 289.
DÉR.
Effrénément, adv.,rare. D'une manière effrénée, sans frein. Attesté notamment ds Littré, Rob., Lar. Lang. fr. [efʀenemɑ ̃]. Mais transcrit avec [ε] ouvert à l'initiale ds Littré. N'est pas transcrit ds Barbeau-Rodhe 1930 ni ds Warn. 1968 (cf. effréné prononc.). 1resattest. xves. [ms.] effrenement (Ren. de Montaub. en prose, Ars. 3151, fo89 vods Gdf. Compl.) − 1611, Cotgr., repris dep. Trév. 1752 (qui cite Marot); de effréné; suff. -ment2*.