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EFFAREMENT, subst. masc.
A.− Rare. Action d'effarer. Lions volants, serpents ailés, guivres palmées, Faits pour l'effarement des livides armées, Sur les cimiers glacés, songent, gueule béante (Hugo, Légende,t. 1, 1859, p. 358).
B.− État d'une personne, d'un groupe, d'un animal effaré. Être dans l'effarement; son effarement augmenta. Synon. effroi, stupeur.L'effarement d'une fourmilière sur laquelle on a mis le pied (Goncourt, Journal,1881, p. 114).Le naïf provençal avait des étonnements, des effarements indescriptibles qui faisaient la joie de la galerie (Péladan, Vice supr.,1884, p. 133).À peine s'étaient-ils dégagés du boyau qu'ils croisèrent une compagnie qui sortait des tranchées. Ah! ceux-là, ils étaient plus boueux encore, avec des têtes plus ravagées, d'une peau terreuse, les yeux agrandis et pleins d'un vague effarement (Benjamin, Gaspard,1915, p. 136):
1. Elle ressentit tout aussitôt une sensation de vide, d'effarement. Et prise au dépourvu, elle resta transie de peur, d'une peur plus affolante encore qu'elle n'en avait jamais éprouvée. Roy, Bonheur d'occasion,1945, p. 409.
2. C'est l'âme aux écoutes. Étalée, offerte aux coups, en quelque sorte. État d'effarement. Je comprends la sibylle, son trépied, ses convulsions. Attention à tout, c'est-à-dire peur de tout. Je plains ceux qui ne savent pas annuler tout ce bruit... Amadou, La Parapsychologie,1954, p. 332.
SYNT. Effarement du public, de l'élève; éprouver de l'effarement; trembler d'effarement; voir à son grand effarement que.
Prononc. et Orth. : [efaʀmɑ ̃]. Pour [ε] ouvert à l'initiale, cf. effarer, Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. Av. 1790 (Guibert, Œuvr. milit., III, 227 ds DG). Dér. du rad. de effarer*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 180.