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DÉVALUATION, subst. fém.
A.− Technique financière consistant à diminuer par un acte gouvernemental la valeur de la monnaie d'un pays par rapport à l'or et/ou aux devises étrangères :
1. Hier, les banques étaient assiégées par de petites gens qui voulaient acheter de l'argent anglais, dans la crainte d'une dévaluation du franc. Green, Journal,1936, p. 59.
2. Dévaluation et inflation sont décrétées par l'autorité et répondent aux besoins de l'heure, elles ont pour conséquence l'irritation des peuples qui voient diminuer leurs ressources ou leurs réserves, parce que ce qui subsiste de bonne monnaie tend à disparaître ou à se dissimuler, exporté ou thésaurisé, selon la loi que l'économiste Gresham formulera au xviesiècle. L'Hist. et ses méthodes,1961, p. 346.
B.− Au fig. Perte de valeur, de crédit :
3. Si on ne recherche que le bonheur, on aboutit à la facilité. Si on ne cultive que le malheur, on débouche dans la complaisance. Dans les deux cas, une dévaluation. Camus, Actuelles I,1944-48, p. 223.
4. Il pose la question de cette existence dans les termes de l'hédonisme, et par une monstrueuse simplification, il réduit la valeur de la personne à l'évaluation d'un rapport entre le plaisir et la douleur. C'est cette dévaluation qui explique le porte-à-faux de l'argument épicurien et en même temps son apparente légitimité. J. Vuillemin, Essai sur la signif. de la mort,1949, p. 76.
Prononc. : [devalɥasjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1928 (Rolland, Beeth., t. 1, p. 40). Formé d'apr. évaluation* avec préf. dé-* (l'angl. devaluation n'est pas attesté av. 1914 ds NED Suppl.). Fréq. abs. littér. : 23.