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DÉTONNER, verbe intrans.
A.− Sortir de la bonne intonation et par conséquent chanter faux :
1. Les voix fausses et pointues des femmes faisaient détonner les voix grasses des hommes. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Le Pain maudit, 1883, p. 1237.
B.− Au fig. Ne pas être en harmonie avec :
2. − Vous avez toujours des comparaisons qui rappellent la caserne et des expressions qui n'ont rien de monastique, fit le père zélateur à ce frère dont l'allure de faubourien de Paris détonnait un peu dans le groupe. Huysmans, L'Oblat,t. 1, 1903, p. 79.
Rem. On rencontre ds la docum. le part. prés. adj. détonnant, ante. Qui sort de l'intonation. Ces voix à demi-formées ou détonnantes qui balbutiaient au jour le jour une pensée incertaine (Taine, Dern. Essais crit. et hist., 1893, p. 28).
Prononc. et Orth. : [detɔne], (je) détonne [detɔn]. Admis ds Ac. 1694-1932. Écrit avec 1 n ds Fér. Crit. t. 1 1787 et Land. 1834. Cf. détoner. Homon. détoner. Étymol. et Hist. 1611 destonner « sortir du ton juste » (Cotgr.); 1752 au fig. détoner (Trév.). Dér. de ton*; préf. dé-*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 78 (détonnant : 5).