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DÉSAVANTAGE, subst. masc.
A.− [P. oppos. à avantage, bien, plaisir, profit (cf. avantage I)] Tout élément négatif ou considéré parfois comme tel dans un ensemble. Savoir les avantages et les désavantages des deux solutions; souligner les désavantages d'un métier, d'une vocation. Synon. plus usité inconvénient.Seulement, elle [Lamiel] manquait un peu d'embonpoint. « C'est un des désavantages de l'extrême jeunesse », se dit le duc (Stendhal, Lamiel,1842, p. 154).
B.− Situation d'infériorité qu'une personne, une chose a sur une autre (ou sur son état antérieur) dans une lutte, une comparaison, une concurrence. Désavantage physique; avoir le/du désavantage au jeu. Avoir le désavantage des armes, du nombre, de la position, du poste, du vent (domaine milit.).
Spécialement
Voir qqn à son désavantage. Le voir sous un jour défavorable. Se montrer à son désavantage :
1. Il y a des gens qui ont la spécialité de nous ôter l'aisance, l'esprit et la gentillesse, et de nous mettre ainsi à notre désavantage. Naturellement, ils nous jugent comme ils nous voient, c'est-à-dire en mal. Amiel, Journal intime,1866, p. 396.
Tourner au désavantage de qqn. Évoluer à son préjudice, son détriment :
2. ... mais par bonté, par indiscipline, Albert savait mal se conduire dans la vie; il soignait peu ses propres intérêts et, souvent, ce qu'il entreprenait tournait à son désavantage, de sorte que dans la famille, on ne le prenait pas tout à fait au sérieux. Gide, Si le grain ne meurt,1924, p. 399.
Prononc. et Orth. : [dezavɑ ̃ta:ʒ]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1286-90 (J. de Priorat, Liv. de Vegece, B.N. 1604, fo39bds Gdf. Compl.); 1479 a nostre dommaige et desavantaige (Ord., XVIII, 536, ibid.); 1797 « inconvénient qu'offre quelque chose » (Voy. La Pérouse, t. 3, p. 113). Dér. de avantage*; préf. dé(s)-*. Fréq. abs. littér. : 161.