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DÉFENDEUR, ERESSE, subst.
DR. Personne contre laquelle est intentée une action en justice. Anton. demandeur :
le chœur. − Seigneur Apollon, en ce qui t'appartient use de ton pouvoir. Quelle part, je le demande, en cette affaire as-tu? apollon. − C'est en témoin que je me présente. − Elle est, cette maison, dont il fut le suppliant et l'hôte devant le foyer, la mienne, c'est par moi qu'il fut purifié du sang. Et c'est de même en défendeur avec lui, car je suis la cause de ce meurtre de sa mère. Produis la citation, et mène, suivant que tu l'entends, le procès. Claudel, Les Euménides,trad. d'Eschyle, 1920, III, p. 967.
Emploi adj. Payé de ses frais par la partie défenderesse qui sera condamnée aux dépens (Stendhal, Corresp., t. 2, 1800-42, p. 432).
Prononc. et Orth. : [defɑ ̃dœ:ʀ], fém. [-dʀ εs]. Ds Ac. 1694-1932. Noter que le fém. ne figure plus à partir de Ac. 1835. Le fém. du mot s'explique par le domaine dans lequel il est empl. (jur.), cf. Grev. 1964, § 244. Étymol. et Hist. 1. 1remoitié xiies. « celui qui défend » (Psautier Oxford, 58, 12 ds T.-L.) − 1611 Cotgr.; 2. ca 1200 « celui qui se défend en justice » (Le Castoiement d'un pere a son fils, conte XIV, 112 ds Fabliaux, éd. Barbazan et Méon, t. 2, p. 117). Dér. du rad. de défendre*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 26. Bbg. Bastin (J.). Mots finissant par -oir, -oire. In : Nouv. glanures gramm. Riga, 1907, p. 82.