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DÉCOURAGEMENT, subst. masc.
Action de se décourager*; résultat de cette action.
A.− Perte de courage.
1. Perte passagère d'énergie devant un but difficile à atteindre. Malgré ses accès de découragement, il ne lâcherait jamais ses partisans (Gyp, Souv. pte fille,1928, p. 321):
1. ... arrêté par le manque d'argent à chaque pas, à chaque désir (...) rencontrant toute facilité pour des désordres en bas lieu, ne voyant que difficulté pour arriver à la bonne compagnie, je passai de tristes jours, en proie au vague des passions, au désœuvrement qui tue, à des découragements mêlés de soudaines exaltations. Balzac, Le Médecin de campagne,1833, p. 202.
2. Perte de toute confiance, espérance, illusion :
2. Il [Trenmor] accusait le siècle d'avoir encouragé cette mode impie, et regardait comme criminels envers l'humanité ceux qui proclamaient le découragement et s'abandonnaient à l'incrédulité. Sand, Lélia,1839, p. 430.
B.− P. ext. Manifestation de la perte de courage. Elle faisait de petits gestes nerveux de découragement, comme un pauvre enfant qui voudrait dire qu'il se sent mourir (Michelet, Journal,1839, p. 305).
PARAD. Synon. abattement, accablement, dégoût, démoralisation, désenchantement, désespoir, écœurement, lassitude, tristesse; anton. confiance, contentement, courage, encouragement, énergie, espérance, espoir, stimulation.
Prononc. et Orth. : [dekuʀaʒmɑ ̃]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Fin xiies. descoragement (Dialogues anime conquerentis, IX, 2 ds Romania, t. 5, p. 283). Dér. de décourager*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 859. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 310, b) 1 635; xxes. : a) 1 293, b) 880.