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DÉBINE, subst. fém.
Fam. État de gêne où se trouve celui qui n'a pas ou qui n'a plus d'argent. Être, rester, tomber, mourir dans la débine. Des marchands de bric-à-brac, (...) personnifient la mélancolie des commerces dans la débine (Goncourt, Journal,1870, p. 633).
Rem. On rencontre ds la docum. a) Débiner, verbe intrans., pop. et vieilli. Tomber dans la débine, la misère. Attesté ds Besch. 1845, Lar. 19e-20eet Quillet 1965. b) Débiné, ée, adj., pop. Dont les vêtements sont sales et en lambeaux. Il est tout débiné, signifie il a un habit tout déguenillé (J.-F. Rolland, Dict. mauv. lang., 1813, p. 48). Laissez-moi donc, j'veux m'en aller Tout débiné z'à la Courtille; Laissez-moi donc, j'veux m'en aller Tout débiné chez Desnoyers! (Vidocq, Mém., t. 3, 1828-29, p. 80).
Prononc. et Orth. : [debin]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1808 être dans la débine « être réduit à une extrême indigence » (Hautel t. 1, p. 273). Déverbal de débiner* « être dans la misère » (1808 Hautel), d'orig. obscure. Fréq. abs. littér. : 28. Bbg. Arveiller (R.). R. Ling. rom. 1971, t. 35, no137/138, p. 218. − Darm. 1877, p. 51. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 67. − Sain. Lang. par. 1920, p. 38, 102. − Weil (A.). En Marge d'un nouv. dict. R. de Philol. fr. 1932, t. 45, pp. 16-17.