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DÉBET, subst. masc.
Somme due après un arrêté de compte. Rester en débet (Ac.) :
− ... Vous voulez absolument épouser une fille et une mère qui ont mangé environ deux millions en sept ans, vous acceptez un débet de plus de cent mille francs envers vos enfants... Balzac, Le Contrat de mariage,1835, p. 267.
Spéc. Ce qu'un comptable public doit à l'État après l'arrêté de son compte. Pour se garantir contre les débets éventuels de ses comptables, l'État a les sûretés suivantes : cautionnement, serment, régime juridique spécial de leurs biens (Encyclop. éduc.,1960, p. 350).
Prononc. et Orth. : [debε] ou [debεt]. t final se prononce ds Gattel 1841, Besch. 1845, Passy 1914. Il est muet ds Land. 1834, Nod. 1844, Littré, DG, Pt Rob., Pt Lar. 1968, Warn. 1968 et Lar. Lang. fr. Les 2 prononc. sont admises ds Barbeau-Rodhe 1930. La tendance à faire disparaître le t s'explique par la francisation anc. du mot; c'est le cas aussi pour placet (cf. Mart. Comment prononce 1913, p. 327). Le mot est admis ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1441 (Delb. Rec. ds DG). Lat. debet « il doit » 3epers. sing. ind. prés. de debere « devoir ». Fréq. abs. littér. : 3.