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DÉBARQUEMENT, subst. masc.
A.− [Correspond à débarquer I] Action de débarquer des passagers ou une cargaison sur le quai d'un port ou d'une gare. Quai de débarquement (dans un port et, p. anal., dans une gare de chemin de fer). Chantiers de débarquement (Joffre, Mém.,t. 1, 1931, p. 21):
1. Elle l'entraîna dans sa chambre sans s'occuper de M. Müller, qui veillait au débarquement de ses livres; ... Karr, Sous les tilleuls,1832, p. 103.
Spéc., dans le domaine milit.Corps de débarquement; navire, chaland de débarquement. Zone de débarquement (Joffre, Mém.,t. 1, 1931p. 335).
Compagnie de débarquement. Fraction de l'équipage d'un navire de guerre destinée à être débarquée pour mener le combat à terre.
En partic.
1. MAR. Débarquement administratif. Radiation du nom d'un marin sur le rôle d'équipage, lorsqu'il a quitté le bord.
2. P. ext. et fam. Action de forcer (quelqu'un) à quitter son poste, de (le) révoquer :
2. Amputé de quatre membres par les débarquements et par l'élection de son chef à la Présidence, ce débris de ministère, (...), était resté quelques jours en fonction pour installer Mirevault. Vogüé, Les Morts qui parlent,1899, p. 362.
B.− [Correspond à débarquer II] Fait d'une personne qui débarque, qui met pied à terre :
3. Les portes roulantes [des wagons du métro de Paris] fonctionnent automatiquement et donnent de plain-pied sur les trottoirs surélevés : les usagers n'éprouvent aucun retard dans le débarquement ou l'embarquement. Albitreccia, Ce qu'il faut connaître des grands moyens de transp.,1931, p. 74.
Spéc., dans le domaine milit.Opération consistant à faire débarquer un corps expéditionnaire en territoire ennemi où il doit engager l'action. Le débarquement allié/des Alliés en Normandie (cf. allié, ex. 21):
4. Le débarquement dans la métropole nippone, qui aurait eu lieu en octobre 1945 sans la capitulation du Japon, devait comporter la mise à terre de 400 000 hommes, rien que pour les premières vagues d'assaut... Le Masson, La Mar.,1951, p. 53.
Prononc. et Orth. : [debaʀkəmɑ ̃]. Ds Ac. 1694 et 1718 sous l'anc. forme desbarquement; ds Ac. 1740-1932 sous la forme moderne. Étymol. et Hist. 1583 (Archives historiques de la Gironde, 14, 205 ds K. Baldinger ds R. Ling. rom., t. 20, p. 80); 1770 art milit. (G.-T. Raynal, Hist. philos., 22 ds Littré : cinq à six mille hommes de débarquement). Dér. de débarquer*; suff. -ment1*. Fréq. abs. littér. : 475. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 513, b) 412; xxes. : a) 190, b) 1 246.