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DORTOIR, subst. masc.
A.− Salle commune, comportant plusieurs lits, où dorment les membres d'une collectivité. Dortoir du couvent, du lycée, des pensionnaires. La nudité bête d'un dortoir de caserne (Zola, M. Férat,1868, p. 189).Un dortoir, une file de lits dont les draps étaient soulevés par la forme des corps (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Lit, 1882, p. 260):
Le tambour appela tous les élèves au réfectoire; et après le rapide souper, le retour dans les études pour un quart d'heure et, les prières dites, de nouveau le tambour gronda pour le coucher. Et le brouhaha des élèves montant aux dortoirs remplit les couloirs et les escaliers. Larbaud, Fermina Marquez,1911, p. 82.
P. métaph. Cimetière. Dans les dortoirs pierreux où gisent les défunts (Rollinat, Névroses,1883, p. 161).
P. anal., ORNITH. Lieu où des troupes d'oiseaux (moineaux, étourneaux, corbeaux, etc.) se rassemblent pour la nuit (cf. Burn. 1970 et Quillet Suppl. 1971).
B.− P. ext. et souvent péj. Localité dont la plupart des habitants travaillent de jour à l'extérieur et ne sont chez eux que pour la nuit. Le hameau cesse d'héberger des paysans pour devenir dortoir, annexe de la ville (Meynier, Pays. agraires,1958, p. 136).
Rem. Dans cette accept., on rencontre ds la docum. dortoir utilisé comme 2eélément de subst. composés (unis ou non par le trait d'union) : agglomération, banlieue, cité, commune, quartier, ville, zone(-)dortoir. Cf. Gilb. 1971.
Prononc. et Orth. : [dɔ ʀtwa:ʀ]. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Fin xiies. (Raoul de Cambrai, 7400 ds T.-L.). Du lat. chrét. dormitorium « dortoir » [« chambre à coucher » en lat. impérial], dér. du rad. du supin dormitum de dormire « dormir ». Fréq. abs. littér. : 331. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 159, b) 603; xxes. : a) 848, b) 438. Bbg. Lew. 1960, p. 29.