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DISCONTINUATION, subst. fém.
[Le compl. du nom désigne une chose ayant un développement temporel] Fait d'être interrompu. La continuation même du devenir n'est possible que par la discontinuation du « survenir » (Jankél, Je-ne-sais-quoi,1957, p. 107).
DROIT :
1. ... l'inviolabilité (...) parlementaire (...) est même suspendue d'office en cas de « flagrant délit », (...) Mais en ce cas, l'assemblée intéressée peut ordonner la discontinuation des poursuites et l'élargissement. Vedel, Manuel élémentaire de droit constitutionnel,1949, p. 403.
Vieilli. [Sans compl. du nom] Sans discontinuation :
2. ... en 1679 une autre persécution recommence [contre Port-Royal] (...). Elle ne dure pas moins de trente ans, sans discontinuation, sans espoir, et finit par l'entière ruine. Sainte-Beuve, Port-Royal,t. 2, 1842, p. 341.
Prononc. et Orth. : [diskɔ ̃tinɥasjɔ ̃]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1377 sanz discontinuacion (Oresme, Livre du ciel et du monde, éd. Menut et Denomy, 16 c, p. 94). Empr. au lat. médiév.discontinuatio (1233 ds Latham) formé comme anton. de continuato. Fréq. abs. littér. : 3.