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DALOT, subst. masc.
A.− MAR. Ouverture pratiquée dans le bordage et permettant l'écoulement des eaux embarquées. Il fondit les canons en plomb dérobé aux dalots (La Varende, Heur. humbles,Phoebé, 1942, p. 140):
Mais, avec ce lourd bateau, on pouvait craindre de sombrer à pic, car le pont se remplissait, à chaque plongeon, et la nappe liquide, ne trouvant pas par les dalots un assez rapide écoulement, pouvait submerger le navire. Verne, Les Enfants du capitaine Grant,t. 3, 1868, p. 39.
B.− TRAV. PUBL. Petit canal recouvert d'une dalle, sorte de petit aqueduc en maçonnerie placé sous les remblais des routes, des voies ferrées et permettant l'écoulement des eaux (cf. Chabat 1881, Noël 1968).
C.− Région. (Canada)
1. Évier, canal destiné à l'évacuation des eaux usées (Canada 1930, Bél. 1957). Tuyau de descente des eaux de pluies à partir des gouttières d'un édifice (Canada 1930, Bél. 1957).
2. Linge entortillé ou doigtier de cuir protégeant un doigt malade (Canada 1930, Bél. 1957). Synon. poupée.
3. Arg. Gosier. Synon. dalle.Il aime à se rincer le dalot. Il aime à boire (cf. Bél. 1957).
Prononc. et Orth. : [dalo]. Ds Ac. 1798-1932. Var. daleau ds DG et Pt Rob. Pour l'anc. orth. dallot, d'apr. dalle, cf. Jal1qui rappelle, également, les vx synon. dalon et daillon dont le dernier, au moins, est considéré par lui, comme mauvais et contraire à l'étymologie. Étymol. et Hist. 1382 mar. (Compte du clos des galées de Rouen, 122 ds R. Hist. litt. Fr., t. 9, 1902, p. 469). Dér. de dalle*; suff. -ot*. Fréq. abs. littér. : 3. Bbg. La Landelle (G. de). Le Lang. des marins. Paris, 1859, p. 27. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 379.