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DÉCONTRACTION, subst. fém.
A.− PHYSIOL. État de relâchement d'un muscle succédant à sa contraction. Accordons à nos muscles abdominaux surmenés une décontraction passagère (A. Arnoux, Roi d'un jour,1956, p. 345).
P. métaph. et au fig. État de ce qui est moins serré, impose moins de contrainte. La décontraction des enveloppes budgétaires (Belorgey, Gouvern. et admin. Fr.,1967, p. 309; cf. aussi contraction B2).
P. ext. État de détente du corps tout entier :
Le meilleur moyen pour atteindre cette sobriété, ce naturel, cette vérité intérieure qui sont nécessaires au comédien c'est, je crois, la fameuse décontraction, la relaxation, la détente, préconisée par Stanislavski et fort bien résumée par Jan Doat... S. Lifar, Traité de chorégr.,1952, p. 148.
B.− Au fig., fam. Aisance, naturel qui sont le fait d'une personne détendue.
SP. En décontraction, loc. adv. Avec facilité. L'américain Larrabee a gagné en décontraction le quatre cents mètres de Tokio (Jeux et sp.,1968, p. 1229).
PARAD. Aisance, détente, naturel, nonchalance; péj. désinvolture, laisser-aller, sans-gêne.
Rem. Attesté ds les dict. depuis Lar. 20e.
Prononc. : [dekɔ ̃tʀaksjɔ ̃]. Étymol. et Hist. 1. 1892 « relâchement du muscle, succédant à la contraction » (Guérin); 2. 1945 « détente du corps » (A. Arnoux, Rêverie d'un policier amateur, p. 312); 3. 1964 « aisance, insouciance (d'une personne) » (La Croix, 23 mai ds Gilb.). Dér. de contraction*; préf. dé-*. Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 32.