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CÉNOTAPHE, subst. masc.
Tombeau vide élevé à la mémoire d'un mort, généralement illustre ou représentatif, qui a été enterré ailleurs ou qui n'a pas reçu de sépulture. Élever, ériger un cénotaphe; un riche cénotaphe. Anton. catafalque :
... ils [les Anglais] ont édifié, au milieu de Whitehall, un grand cénotaphe de pierre, hommage abstrait, devant lequel les passants se découvrent; mais le corps même du soldat est enterré à Westminster et personne ne s'occupe de lui. J.-R. Bloch, Destin du Siècle,1931, p. 153.
P. métaph. Ce jardin, ce palais là-bas, où le soleil met une dernière lueur, c'est le cénotaphe de tout ce que Marie-Antoinette a eu de bonheur et d'illusions (E. et J. de Goncourt, Journal,1861, p. 969).
Prononc. et Orth. : [senɔtaf]. Ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. 1501 (A. de La Vigne, Compl. du roy de la Bazoche ds DG : Mettre au sinotaphe). Empr. au lat.de même sens cenotaphium attesté dep. le iers. (Hygin ds TLL s.v., 786, 22), lui-même empr. au gr. κ ε ν ο τ α ́ φ ι ο ν (Xénophon ds Liddell-Scott, s.v. κ ε ν ο τ α φ ε ́ ω) composé de κ ε ν ο ́ ς « vide » et τ α ́ φ ο ς « funérailles, tombeau ». Fréq. abs. littér. : 37.