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CROUSTILLER, verbe intrans.
A.− [En parlant d'une pers.]
1. Fam., vx. ,,Manger de petites croûtes pour boire après le repas et pour être plus longtemps à table`` (Ac. 1798-1835). ,,Il se mit à croustiller`` (Ac. 1798-1835).
2. P. méton., arg. Manger. Synon. croûter.On va croustiller, reprit Grégoire (Arnoux, Solde,1958, p. 80).
B.− [En parlant d'un aliment] Craquer sous la dent :
La chair du chevreau se déchira et elle se montra laiteuse en dedans, fumante avec ses jus clairs. Sa carapace croustillait et elle était d'abord sèche sous la dent, mais, comme on enfonçait le morceau dans la bouche, toute la chair tendre fondait et une huile animale, salée et crémeuse en ruisselait... Giono, Que ma joie demeure,1935, p. 178.
Au fig. Être croustillant (cf. ce mot B 1), grivois. La marquise lut, sautant tout ce qui ne croustillait pas (Péladan, Vice supr.,1884, p. 237).
Rem. On rencontre chez Cendrars (Du monde entier, Panama, 1957, p. 37) un emploi au part. passé, supposant un verbe trans., au sens de « qui présente une apparence craquelée » : Le Kremlin était comme un immense gâteau tartare croustillé d'or.
Prononc. et Orth. : [kʀustije], croustille [kʀustij]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. 1612 fam. « manger une croûte de pain » (P. Troterel, Les Corrivaux ds Anc. théâtre fr., VIII, p. 246); 2. a) 1807 part. prés. adj. « qui croque sous la dent » pâtisserie croustillante (Michel, p. 58); b) [1751 id. croustillant « plaisant, graveleux » (Lettr. chois. impr. en 1751, p. 286 d'apr. La Curne)]; 1807 (Michel, p. 58). Empr. au prov. croustilha « croustiller » (Mistral), dér. de crousta, v. croûter. Fréq. abs. littér. : 2.